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Actions et luttes Sociales - Page 4

  • La victoire est possible.

     

     Retraite :
    Solidarité financière avec les grévistes,
    Concrétisons notre soutien !!!

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    300 personnes s’étaient données rendez vous ce samedi 23 octobre devant le centre Beaubourg. Témoignages de salariés en lutte, d’enseignants, d’infirmières ou d’étudiants : tous se sont relayés pour expliquer le mouvement, les conditions parfois rudes dans lequel il se développe. On ne fait jamais grève par plaisir. Ca coûte ! Nicole Borvo, la présidente du groupe des sénateurs communistes et du Parti de gauche, était aussi présente au lendemain du vote à marche forcée dans la haute assemblée. Une manière de transmettre le bâton de la résistance. On ne lâche rien !

    Pierre Laurent, Christian Picquet et Jean-Luc Mélenchon les trois porte parole du Front de Gauche à l’origine de cette initiative qui va désormais se décliner dans les villes, quartiers et entreprises étaient aussi présents pour haranguer une foule curieuse et solidaire où, fait notable, était aussi présente la presse internationale, venu là pour tenter de comprendre le mouvement social français.

    Au bilan d’une heure trente de collecte, 5912 euros. Belle somme ! Elle confirme que le mouvement est définitivement populaire et largement ancré dans la population. Un lancement réussi et qui s’est multiplié partout en France pendant le week-end et qui va se poursuivre. Face à l’obstination gouvernementale, la solidarité est aussi une arme à la disposition du mouvement social pour faire plier le pouvoir en place. Elle est à utiliser sans modération !

     

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  • La raffinerie repart lentement

    Grève :
    La raffinerie repart lentement

     

     « Il fallait s’en douter. Le matraquage médiatique depuis les deux derniers jours a laissé des traces dans les consciences des gars », sous le sceau de la confidence, un salarié pestait non pas contre les collègues qui avaient souhaité reprendre le travail mais contre un pouvoir qui a dépensé des millions d’euros pour enrayer le vaste mouvement de protestation contre notamment la réforme des retraites. C’est donc le quart de mercredi après-midi qui aura arrêté le mouvement. Certes c’est une petite majorité qui a décidé de reprendre le travail, « mais une petite majorité quand même et il faut en tenir compte », disait-on du côté de l’intersyndicale. La raffinerie qui n’a qu’un jour de brut de réserve n’en a pour autant pas terminé avec les complications. « Tant que les pétroliers sont bloqués en rade de Marseille, on voit mal comment notre usine va pouvoir redémarrer. On va certes écouler les stocks, réactiver quelques petites unités mais c’est bien là l’essentiel. Et puis le mouvement mené avec grande responsabilité n’est pas terminé. On ne sait pas ce qui va se passer dans les jours à venir et quoiqu’il en soit la réforme des retraites est encore là et l’avenir du raffinage en France n’est pas réglé. Sur ces deux questions majeures pour notre profession, aucune réponse. C’est donc le statu quo. On est sur un volcan. Sarkozy, le Médef et l’UFIP ont dépensé des millions d’euros pour l’étouffer et vont nous faire payer la facture. Le volcan n’est pas éteint et la vérité d’aujourd’hui ne pourrait pas être celle des jours à venir ». Voilà ce qui pouvait se dire aux abords de la raffinerie hier en début d’après-midi. En attendant, les communistes de la commune et l’association école en danger continuent d’appeler à la solidarité financière pour tous les grévistes. Une enveloppe sera bientôt remise à l’Union locale CGT de Martigues.

     

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    Mercredi 27 octobre, le quart de l’après-midi a repris le travail

  • Ils ont raison de lutter !!!

     Solidarité :
    Ils ont raison de lutter !!!
     

     

    Lors du Conseil municipal le groupe communiste a tenu à aporter sa solidarité aux salariés en grève et notamment à ceux de la raffinerie Total La Mède.

    Lors du dernier Conseil municipal qui s’est tenu mardi 26 à 19 heures, Karine Coudert, Conseillère municipale a au nom du groupe communiste souhaité faire une déclaration. « Tout d’abord, nous élus communistes de Châteauneuf-les-Martigues tenons à rendre hommage, et à témoigner de notre entière solidarité aux salariés de la raffinerie de Provence Total La Mède. Un soutien que nous leur avons apporté dès vendredi dernier sur le piquet de grève. Ils ont raison de lutter et nous appelons l’ensemble des salariés publics et privés à les rejoindre dans cette bataille, qui n’est autre qu’une bataille de société, pour une autre société plus juste, plus équitable et plus sociale tout comme l’avait créé nos aînés de 1945 avec le Conseil national de la résistance. Depuis maintenant 16 jours, les salariés postés sont en grève contre la réforme des retraites. Ils ont bien compris que cette réforme rejetée très majoritairement par les Françaises et les Français était injuste, inefficace, et dangereuse pour la santé de nos concitoyens ».

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    Karine Coudert, Conseillère municipale, a pris la parole au nom du groupe communiste.

     

     

     

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  • 13e jour de grève et « on continue »

    Grève:
    13e jour de grève  et « on continue »

    Les salariés sont toujours en grève et ont reçu hier matin le soutien des territoriaux de Martigues avec lesquels ils ont créé un rassemblement en bas de la raffinerie.

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    Vendredi 22 octobre, 7 heures du matin… Une fumée noire et âcre dans le ciel de La Mède. Des automobilistes sur l’A55 inquiets freinent. Pour autant pas d’inquiétude… Ce sont les salariés de la raffinerie qui ont décidé de mettre au grand jour leur conflit en s’installant tranquillement en contrebas de leur usine, rejoints en nombre par les territoriaux de Martigues, des enseignants et des collègues de la raffinerie d’Inéos Lavéra.

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     « Les salariés postés de la raffinerie de Provence, comme leurs collègues des autres raffineries Total, en sont à leur 12e jour de grève (hier matin) pour rejeter cette réforme injuste des retraites. Le Gouvernement dans son entêtement à ne pas prendre en compte l’avis des salariés franchit un pas supplémentaire en envoyant ce matin les forces de l’ordre et en réquisitionnant les salariés de Grandpuits pour alimenter en produit la région parisienne, bafouant ainsi sans vergogne le droit de grève. Nous sommes face à un pouvoir digne des meilleures dictatures. Après s’être fait épingler pour le traitement des Roms, les gardes à vue, les conditions carcérales, viendra le tour du respect d’un droit fondamental : le droit de grève ! », ont déclaré dans un tract commun la CGT et la CFDT du site.

     

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    Des salariés extrêmement remontés contre l’intransigeance gouvernementale qui pousse ce dernier à faire charger leurs collègues raffineurs de Grandpuits. « Ce n’est plus seulement la réforme des retraites qui nous pousse à continuer mais désormais cette atteinte à notre droit de grève. Alors que le gouvernement peut, comme par le passé, réquisitionner des stations services pour le fonctionnement naturel des organismes de santé et de sécurité, ce dernier décide à l’inverse d’attaquer les salariés des raffineries dans leur droit de grève individuel et collectif, avec des réquisitions personnalisées, les menaçant de peine d’emprisonnement en cas de refus. C’est du travail forcé, indigne d’une démocratie ! », devait on entendre sur le rassemblement. Marc Sarde, secrétaire CGT du syndicat d’Inéos Lavéra venu apporter le soutien de son syndicat à ceux de Total, a pris la parole. « La solidarité de la population est grandissante. Des universitaires du Nord et du Pas de Calais viennent de nous envoyer un chèque pour continuer la lutte. De partout des gestes financiers affluent à notre fédération. Ce n’est pas les soucis d’argent que nous commençons à connaître qui va nous faire plier. Il faut que Sarkozy l’entende », devait-il déclarer et longuement applaudi.

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  • Et maintenant il faut négocier une autre réforme

    Total La Mède. Les salariés sont toujours en grève et redoutaient hier matin d’être réquisitionnés par le Gouvernement mettant ainsi en cause le droit de grève.

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    Et maintenant il faut négocier une autre réforme

    La banderole raffinerie en grève a été levée du pont surplombant l’autoroute A55 pour être placée sur le portail des expéditions désespérément vide. Les salariés sont en grève reconductible et n’ont pas l’intention de lâcher prise. Hier matin, ils étaient avec d’autres collègues en lutte sur le blocage du dépôt pétrolier Trapil à Port de Bouc. Ce dépôt appartenant à l’OTAN a été en fait réquisitionné par le Préfet pour alimenter les aéroports régionaux. Un détournement qui n’a pas plu aux grévistes et qui l’ont fait savoir en le bloquant dès 4 heures du matin. Dans le même temps, Christian Coste, secrétaire du syndicat, interrogé par nos collègues de Radio Maritima s’inquiétait des bruits venus de l’Élysée. « On nous dit qu’il faut débloquer les raffineries. Mais la nôtre n’est pas bloquée. Elle est simplement à l’arrêt car les gars sont en grève. Il ne sort plus aucun produit du site parce qu’il y a grève. Et si comme le souhaite le Président Sarkozy, les autorités voudraient rouvrir les vannes il faudrait alors nous réquisitionner et porter ainsi atteinte au droit de grève. C’est une façon assez originale de renouer le dialogue social. Il est bien entendu que pour les services de secours, des stocks sont à leur disposition ». D’où une certaine tension qui monte du côté des salariés qui ne comprennent pas que le Gouvernement reste sourd aux propositions syndicales. « Plus de 70 % des Français refusent cette réforme. Une grande majorité soutient les grèves et les mouvements. Fillon et Sarkozy doivent retirer cette réforme et de nouveau réunir les organisations syndicales. Le Gouvernement n’a pas compris que nous ne lâcherons pas. Il joue le bras de fer. Ce n’est pas très responsable de sa part. Quand on voit la mobilisation de ce matin pour le blocage du dépôt, le mouvement est bien loin de s’estomper », explique Mehdi Rachid, délégué CGT à la raffinerie de La Mède présent avec une délégation à Port-de-Bouc. « Il y a même des gars qui étaient en poste toute la nuit et qui nous ont accompagnés. C’est dire la motivation. C’est une lame de fond », conclut il dans un sourire.

    Autre sourire, quand ils ont appris que la Loi prenait du retard au Sénat. Le texte ne pourrait être voté que le 26 octobre. Thierry Del Baldo, responsable PCF de Châteauneuf était lui aussi sur le blocage (à noter aussi la présence de Pierre Dharréville secrétaire départemental du PCF) et résumait la situation ainsi. « Nos sénateurs ainsi que ceux du Parti de Gauche font un travail remarquable à la haute assemblée. Ils ne représentent que 7 % des sénateurs mais depuis 10 jours ils occupent 47 % du temps de parole. Ils ont déposé plus de 600 amendements et sont en phase avec ce qui se passe dans la rue. Ils permettent ainsi aux organisations syndicales de continuer la lutte. Et on voit bien que quand le politique et le syndical se rejoignent sur le fond, c’est le Gouvernement et ses relais au Parlement qui baissent pavillon. Quand ce matin les grévistes ont appris la nouvelle, c’est une salve d’applaudissements qui a parcouru l’assemblée. Je suis moi-même impressionné par la détermination des salariés et notamment des jeunes et de leur grande responsabilité face à un Gouvernement qui commence à tanguer. Il ne faut pas fléchir ».