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Actions et luttes Sociales - Page 7

  • Communiqué de presse de Pierre Dharréville

    La dépression, c'est l'état actuel du gouvernement :

    24 septembre 2010

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    Hier soir, nous avons pu entendre divers ministres parler de "dépression" du mouvement contre le projet de casse des retraites, comme on commenterait un match de foot depuis les tribunes. Voir le gouvernement si désintéressé à l’égard de son propre sort est effectivement un signe de sa propre dépression. On comprend l’embarras dans lequel il se trouve : 

      le mouvement continue de grandir  ,

    le gouvernement continue d’être très minoritaire. Il ferait mieux de répondre à la question posée et de retirer son projet plutôt que de jouer les apothicaires et de parler mathématiques. La question posée est une question politique.

    Pierre Dharréville
    Secrétaire départemental du PCF 13

  • Retraite: rendez vous le 23 septembre

     

     

    le 23 septembre soyons tous au rendez-vous !!!

     

    La majorité ajoute la régression démocratique à la régression sociale!!

    A l'issue  d'une séance de nuit de plus de 12 h, le président de l'assemblée nationale a mis fin brutalement aux débats, interdisant la parole aux députés de l'opposition, pour imposer le vote de la réforme des retraites! Cette manœuvre scandaleuse démontre la fébrilité du pouvoir en place, qui à bout d'arguments, se réfugie dans l'autoritarisme. Même si la réforme a été votée, elle ne pourra être appliquée qu'après débat au Sénat et après qu'un décret d'application soit promulgué.

     

    NOUS N'EN SOMMES PAS LA !!

     

    Si le gouvernement reste sourd aux revendications légitimes portées par le mouvement social, préférant satisfaire celles du patronat,

    en amplifiant la mobilisation, nous allons gagner!

     

    L'avenir des retraites est un choix de société. Toutes les générations sont concernées et doivent prendre leur place dans ce combat.

     

    Les collectifs "Ecole en danger "et "défense des services publics" de Châteauneuf-les-Martigues,

    mettent un car à votre disposition :

    départ de la mairie annexe de La Mède à 9h15,

    passage à Châteauneuf, parc des amendeirets à 9h30,

    pour rejoindre la manif au vieux port dont le départ est prévu à 10h30!!!

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  • Mobilisation du 7 septembre

     

    Communiqué suite à la mobilisation du 7 septembre!

     


    A 17h30 les organisations syndicales recensaient 2735 000 manifestants dans les 213 cortèges!A Marseille nous étions 200 000 et comme à Paris il y a eu nécessité d'ouvrir deux itinéraires.Pour notre commune nous avions commandé deux cars pour les 84 manifestants qui ont rejoint, et  près de 25 concitoyens partis avec leurs syndicats de Martigues!

     Une très forte mobilisation  s'est exprimée dans tout le pays!

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     Quelques jours après la rentrée, une réelle dynamique est amorcée, démontrant que les salariés  les retraités mais aussi les jeunes sont déterminés à gagner pour imposer d'autres choix!

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    Avec une telle mobilisation,

    le gouvernement doit écouter!

    La retraite à 60 ans à taux plein, c'est possible de la financer, ce n'est pas l'argent qui manque. ( n'est ce pas Mme Bettencourt?). Les propositions des syndicats progressent fortement dans l'opinion,  70 % des français approuvent le mouvement.
    Merci encore une fois à chacun d'entre vous pour votre investissement
    et..............on continue!!

     

    Tous ensemble nous allons gagner!

     

  • La colère sociale s'invite à l'Assemblée

    La colère sociale s'invite à l'Assemblée

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    Lors des questions orales au gouvernement, les députés communistes et du Parti de gauche ont déposé, sous les huées de la droite, 120 000 pétitions au premier ministre.

    La séance des questions orales au gouvernement a résonné des manifestations qui, dans tout le pays, rassemblaient des millions de citoyens contre le projet de casse de la retraite à 60 ans de Nicolas Sarkozy. Après avoir, par la voix de Daniel Paul (PCF), dénoncé un gouvernement qui veut par sa réforme « en finir avec le socle social instauré à la Libération », les députés communistes et du Parti de gauche (PG) se sont tous levés pour déposer auprès du premier ministre, François Fillon, présent dans l'Hémicycle, les 100 000 pétitions recueillies tout au long de l'été par les militants communistes. Leur texte reprend la proposition de loi PCF-PG formulant des propositions pour garantir la retraite à 60 ans à taux plein.

    Cela fut de trop pour les députés de droite. Conspuant les élus communistes, les traitant dans un cri de haine de « staliniens », Jean-François Copé, chef de file des élus UMP, qualifiait cette initiative de l'opposition « d'inqualifiable » et demandait au président de l'Assemblée nationale un rappel à l'ordre en forme de sanction. Ce refus de la droite d'entendre, pour l'heure, les exigences s'exprimant dans les manifestations, était manifestement la ligne de conduite adoptée par la majorité. Ainsi, quand Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste, interpelle le gouvernement pour demander tout à la fois « de véritables discussions et négociations entre les partenaires sociaux et le gouvernement », François Fillon se fait provocateur. S'il se dit « respectueux des inquiétudes de ceux qui manifestent », c'est le moins qu'il puisse faire, il poursuit : « Je respecte aussi ceux qui ont pris la responsabilité de travailler pour ne pas aggraver la situation économique du pays ». Les salariés qui ont décidé de sacrifier une journée de salaire pour exercer le droit de citoyen en manifestant apprécieront de se faire traiter d'irresponsable.

    François Fillon, qui se veut droit dans ces bottes, prétend que « la question des retraites n'est pas une question de droite ou de gauche mais une question démographique ». Au nom de quoi il a réaffirmé que le recul de l'âge de la retraite à 62 ans est « raisonnable et incontournable ». Les députés de gauche ont multiplié les interventions pour montrer que ce projet va au contraire aggraver les inégalités sociales, particulièrement pour les femmes, et peser pour l'essentiel sur le dos des salariés. Ils ont avancé des propositions pour un autre financement à base de taxation du capital, de développement de l'emploi et de meilleurs salaires. A chaque fois, Eric Woerth, ministre du travail répondait, presque mécaniquement,« démographie », « allongement de la vie », « déficit », « exemplarité des pays d'Europe... ». Cet autisme, dénoncé par Marisol Touraine, députée PS, ne pourra pas longtemps tenir lieu de réponse à la colère sociale qui s'exprime dans le pays.