Lettre ouverte des communistes (membres du Front de Gauche) de Châteauneuf et Côte bleue à Vincent Burroni, député socialiste de la 12e circonscription
Cher Vincent Burroni,
Ce mardi 2 octobre débute au Parlement, le fameux débat sur le « Traité pour la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance », que nous qualifions d’autre part de Traité budgétaire austéritaire. Nous te rappelons que ce nouveau traité Européen d’austérité budgétaire a été initié par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. Et malgré ce que peuvent dire les ministres du Gouvernement, certains députés : il n’a pas été renégocié. De l’aveu même des amis de Sarkozy, aucune ligne n’a été touchée… Et pourtant François Hollande a décidé de le faire ratifier par le Parlement.
Ton groupe parlementaire appelle tous ses membres à le ratifier. Certains à l’Assemblée nationale ou au Sénat appellent à un vote négatif. Ils ont raison et nous espérons que tu fasses partie de ces députés ou sénateurs qui ont compris la dangerosité de ce traité.
Nous n’avons pas conjointement éliminé (l’apport des voix des électeurs du Front de Gauche ont été cruciales) du banc de l’Assemblée nationale un élu zélé du sarkozysme (Éric Diard) pour quelques semaines après voir réapparaître son fantôme sous la forme de ce fameux traité. Ce n’est pas le mandat que les électeurs de gauche t’ont donné : nous avons voté pour le changement.
Le président de la République veut faire ratifier au plus vite par le Parlement le Traité pour la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) de la zone euro, plus connu sous l’intitulé de « Pacte budgétaire », tel qu’il a été signé par Nicolas Sarkozy le 25 mars dernier.
Gaston Crémieux, originaire de Nîmes, avocat de formation, arrive à Marseille en 1862 à une époque où la classe ouvrière subit les excès de la politique libérale de Napoléon III. La misère du peuple émeut Crémieux que l’on surnomme « l’avocat des pauvres ». La Troisième République, proclamée le 4 septembre 1870 à la suite des défaites successives de l’armée française contre les Prussiens, permettra à Gaston Crémieux, républicain avancé, de faire son entrée en politique. En mars 1871, les Républicains à Paris décident de s’opposer au gouvernement de Thiers en proclamant La Commune. Crémieux dont les talents oratoires galvanisent les foules n’hésitent pas à leur emboiter le pas et prend la direction de la Commune de Marseille le 23 mars 1871. 