Lors de l'assemblée plénière du mois de décembre, à l'initiative du groupe Front de Gauche, le conseil régional PACA a adopté le voeu ci-dessous, demandant une loi contre les licenciemenst boursiers. La région rejoignait ainsi ses consoeurs de Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes, Auvergne et Bourgogne. Dans notre assemblée, seuls le Front de Gauche et EELV ont voté pour, le PS s'est abstenu, le FN et l'UMP n'ont pas participé au vote.
Depuis plusieurs années, le monde du travail constate et subit l'émergence d'un nouveau type de licenciement : le licenciement boursier. Différent du licenciement pour « motif personnel » ou pour « motif économique » caractérisé par des difficultés économiques ou technologiques d'une entreprise, le licenciement boursier tend à se généraliser. Il présente la particularité de permettre aux entreprises de licencier en dépit de leur bonne santé économique, afin d'augmenter leur rentabilité et la rémunération de leurs actionnaires.
"La rue doit s'exprimer mais ce n'est pas la rue qui gouverne". C'est cette phrase lancée par l'ex-Premier Ministre Jean-Pierre Raffarin en 2003, alors que se jouait l'avenir des retraites des actifs dans l'Hexagone, qui a convaincu Jean-Claude Labranche de sauter le pas. Jusqu'à cette date, et il ne s'en cache pas, ce syndicaliste chevronné pensait que "seule la lutte sociale suffisait". Malgré une certaine défiance à l'égard de "l'homme politique" en général, enclin selon lui à "venir nous voir avant une élection, et puis cinq ans après…", il a néanmoins décidé à 55 ans, de se lancer dans la bataille des législatives. Et le candidat du Front de Gauche sur la 12e circonscription est résolu à faire entendre "La" voix du peuple.