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  • Une loi contre les licenciements boursiers

    elusFDGrégion.jpgLors de l'assemblée plénière du mois de décembre, à l'initiative du groupe Front de Gauche, le conseil régional PACA a adopté le voeu ci-dessous, demandant une loi contre les licenciemenst boursiers. La région rejoignait ainsi ses consoeurs de Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes, Auvergne et Bourgogne. Dans notre assemblée, seuls le Front de Gauche et EELV ont voté pour, le PS s'est abstenu, le FN et l'UMP n'ont pas participé au vote.

    Depuis plusieurs années, le monde du travail constate et subit l'émergence d'un nouveau type de licenciement : le licenciement boursier. Différent du licenciement pour « motif personnel » ou pour « motif économique » caractérisé par des difficultés économiques ou technologiques d'une entreprise, le licenciement boursier tend à se généraliser. Il présente la particularité de permettre aux entreprises de licencier en dépit de leur bonne santé économique, afin d'augmenter leur rentabilité et la rémunération de leurs actionnaires.

     

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  • Stop aux licenciements… Une Loi de MG Buffet

    MG Buffet1.jpgMesdames, messieurs,
    La proposition de loi que je viens de déposer est une première mesure alternative, il y en aura d’autres, contre le déchaînement actuel des plans dits sociaux et des suppressions d’emploi (Caterpillar, Celanese, Continental...).
    Il y a aujourd’hui en France 3000 chômeurs de plus par jour. 3000 personnes qui d’un coup perdent leur travail, une grande partie de leur revenu, leurs projets d’avenir... Cette situation, quoi que l’on dise, n’est pas une fatalité. Partout aujourd’hui, dans la gestion des entreprises, l’emploi est devenu la variable d’ajustement. A la moindre baisse de commandes, à la moindre réduction des bénéfices, au premier désiderata des actionnaires, les grandes entreprises n’ont qu’une réponse : baisser le coût du travail, supprimer des emplois. Au-delà d’une injustice première, la richesse étant je le rappelle créée par le travail des salariés, de telles décisions ont un coût social considérable pour la collectivité : ce sont bien l’Etat, les cotisations sociales, les collectivités locales qui ont à financer le soutien aux personnes ayant perdu leur emploi comme le soutien aux territoires touchés.aff-stop chomage.jpg

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  • Licenciements : ce qu’il est possible d’exiger tout de suite

    dimicolif.jpgPar Yves Dimicoli, économiste, membre de la direction nationale du PCF

    Total a annoncé, pour 2008, un bénéfice net de 13,9 milliards d’euros, un dividende en hausse de 10 % (2,28 milliards d’euros) et, pour 2009, 550 suppressions d’emplois ! Ce n’est pas un cas isolé ! L’an dernier, les groupes du CAC 40 ont réalisé pour quelque 75 milliards d’euros de bénéfice net (très inférieur aux profits réels), malgré le retournement de la conjoncture au second semestre. Nombre d’entre eux ont accru les dividendes versés aux actionnaires. Tous s’apprêtent, cette année, à réduire leur masse salariale. L’emploi sert, plus que jamais, de variable d’ajustement et les « charges salariales » sont considérées comme le coût à réduire. Si on laisse faire, cela peut contribuer à transformer la récession en dépression.
    D’un côté, on accentue l’insuffisance de la demande et des qualifications, d’un autre côté, on ne touche pas aux énormes « coûts en capital » qui étouffent l’activité : intérêts payés aux banques et aux créanciers, dividendes versés aux actionnaires, gâchis d’équipement, prélèvements des donneurs d’ordres sur les sous-traitants, rentes de la grande distribution… Sans parler de tout l’argent qui, au lieu de servir au développement des capacités humaines, est placé dans la finance, cherche toujours à spéculer ou est délocalisé.arton3556-a8369.jpg

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