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  • Solidaires des salariés de TOTAL La Mède

    délégation2.jpgL'indécence de Total appelle une autre politique

    « Nous nous sommes rendus cet après-midi à la raffinerie de Total à La Mède pour échanger avec les salariés en grève. Une fois de plus, la direction de Total se croit tout permis. Elle annonce 8 milliards d'euros de bénéfices et laisse entendre qu'elle fermera la raffinerie de Dunkerque. Cette attitude pose la question de sa stratégie industrielle. Il y en a assez de voir de grandes multinationales mettre en oeuvre à petits pas des plans mûrement réfléchis de casse sociale, industrielle et économique dans l'opacité. Il y en a assez de voir quelques actionnaires s'essuyer les pieds sur l'intérêt général. Les pouvoirs publics ne doivent plus subir ces choix irresponsables et désastreux ni les accompagner, comme le font l'Europe et le gouvernement de notre pays. Il faut porter une véritable ambition industrielle durable et cesser de confier les clés du camion aux banquiers et aux actionnaires. Avec les salariés et leurs organisations, nous demandons l'organisation d'urgence d'une table ronde sur l'avenir du raffinage en France. Nous ne pouvons plus laisser les grands groupes pétroliers décider seuls de l'avenir du raffinage, de l'emploi dans ce secteur, de l'utilisation des énergies fossiles. Il faut une intervention publique forte sur cet enjeu majeur, il faut une politique industrielle ».pierre et nathalie.jpg

    Pierre Dharréville, secrétaire départemental du PCF 13.

    Nathalie Lefèbvre, conseillère régionale, conseillère municipale de Martigues, Candidate du Front de gauche.

    Jacques Messeguer, adjoint au maire de Chateauneuf-les-Martigues.
    Thierry Del Baldo, secrétaire de la section de Chateauneuf-les-Martigues du PCF.

     

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  • Licenciements : ce qu’il est possible d’exiger tout de suite

    dimicolif.jpgPar Yves Dimicoli, économiste, membre de la direction nationale du PCF

    Total a annoncé, pour 2008, un bénéfice net de 13,9 milliards d’euros, un dividende en hausse de 10 % (2,28 milliards d’euros) et, pour 2009, 550 suppressions d’emplois ! Ce n’est pas un cas isolé ! L’an dernier, les groupes du CAC 40 ont réalisé pour quelque 75 milliards d’euros de bénéfice net (très inférieur aux profits réels), malgré le retournement de la conjoncture au second semestre. Nombre d’entre eux ont accru les dividendes versés aux actionnaires. Tous s’apprêtent, cette année, à réduire leur masse salariale. L’emploi sert, plus que jamais, de variable d’ajustement et les « charges salariales » sont considérées comme le coût à réduire. Si on laisse faire, cela peut contribuer à transformer la récession en dépression.
    D’un côté, on accentue l’insuffisance de la demande et des qualifications, d’un autre côté, on ne touche pas aux énormes « coûts en capital » qui étouffent l’activité : intérêts payés aux banques et aux créanciers, dividendes versés aux actionnaires, gâchis d’équipement, prélèvements des donneurs d’ordres sur les sous-traitants, rentes de la grande distribution… Sans parler de tout l’argent qui, au lieu de servir au développement des capacités humaines, est placé dans la finance, cherche toujours à spéculer ou est délocalisé.arton3556-a8369.jpg

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