Ce jeudi 9 avril, à partir de 18 h 30 au cinéma Marcel Pagnol, l'Association des Amis de l'Huma côte bleue/Pays martégal et les communistes de la commune organisent une projection du film l'ascenseur.
Un film réalisé par Jean-Paul Leroy, scénario de Lucien Bagnoli et produit par CMS13, relatant la formidable lutte des Chevaliers de la lumière, ou plus précisément des 105 salariés des chantiers navals de La Ciotat qui ont fait plier à la fois l'Europe et le Gouvernement Français pour garder sur cette côté méditerranéenne un chantier naval. 58 minutes de pur bonheur avec à la fin de la projection un débat sur le film et surtout sur les valeurs de la lutte sociale. L'entrée est gratuite mais l'adhésion à l'association est de trois euros. Un buffet offert par l'association clôturera cette soirée au cercle des AIL.
communistes de châteauneuf et Côte-Bleue - Page 58
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Projection de l'ascenseur
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Marché solidaire et équitable le samedi 4 avril 2009
C'est reparti pour une nouvelle année. Les marchés paysans solidaires et équitables sont de retour. Toujours sur le même principe : prix rémunérateurs et équitables pour les paysans et pour le porte monnaie des consommateurs. Et nous avons besoin de ce type de marchés que nous avons initié il y a maintenant quatre ans. La situation sociale tant pour les consommateurs que nous sommes que pour les paysans devient de plus en plus tendue. Les maraîchers et les fruitiers ont perdu au moins 20 à 30 % de leurs revenus sur au moins deux ans.
En attendant, rendez-vous samedi 4 avril 2009 dès 9 heures du matin sur le parking de la médiathèque de Châteauneuf-les-Martigues. Nous ne connaissons pas encore les produits qui seront en vente… Mais une chose est sure les produits seront de saison et frais.
Autres dates à retenir : le 1er mai au Parc François Mitterrand à Châteauneuf et le 31 mai au parc de Fabrégoules à Septèmes. -
Stop aux licenciements… Une Loi de MG Buffet
Mesdames, messieurs,
La proposition de loi que je viens de déposer est une première mesure alternative, il y en aura d’autres, contre le déchaînement actuel des plans dits sociaux et des suppressions d’emploi (Caterpillar, Celanese, Continental...).
Il y a aujourd’hui en France 3000 chômeurs de plus par jour. 3000 personnes qui d’un coup perdent leur travail, une grande partie de leur revenu, leurs projets d’avenir... Cette situation, quoi que l’on dise, n’est pas une fatalité. Partout aujourd’hui, dans la gestion des entreprises, l’emploi est devenu la variable d’ajustement. A la moindre baisse de commandes, à la moindre réduction des bénéfices, au premier désiderata des actionnaires, les grandes entreprises n’ont qu’une réponse : baisser le coût du travail, supprimer des emplois. Au-delà d’une injustice première, la richesse étant je le rappelle créée par le travail des salariés, de telles décisions ont un coût social considérable pour la collectivité : ce sont bien l’Etat, les cotisations sociales, les collectivités locales qui ont à financer le soutien aux personnes ayant perdu leur emploi comme le soutien aux territoires touchés. -
Supprimer le bouclier fiscal : c’est possible
Le Bouclier Fiscal qui dispense les riches du paiement d’une partie de leurs impôts concentre, légitimement, la colère dans le pays. Les sénatrices et les sénateurs du Groupe communistes et citoyens défendront le 26 mars leur Projet de Loi demandant son abrogation.
Ce n’est pas aux salariés de payer la crise
Et pourtant, jour après jour, s’annoncent de nouveaux plans de licenciements. Des milliards sont distribués aux banques et aux entreprises, mais les plans de relance de Nicolas Sarkozy excluent, par principe, toute relance par le pouvoir d’achat. Le mot salaire est imprononçable pour les Ministres et ils ont même décidé que le SMIC ne bénéficierait d’aucun « coup de pouce ». Les Françaises et les Français sont 62% à rejeter la politique économique de gouvernement. Ils estiment qu’elle ne porte pas de réponse à la crise. 78% ont compris les raisons et soutenu la grande journée d’action du 19 mars. Est-ce possible encore de ne pas entendre la volonté de changements du peuple ?
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Licenciements : ce qu’il est possible d’exiger tout de suite
Par Yves Dimicoli, économiste, membre de la direction nationale du PCF
Total a annoncé, pour 2008, un bénéfice net de 13,9 milliards d’euros, un dividende en hausse de 10 % (2,28 milliards d’euros) et, pour 2009, 550 suppressions d’emplois ! Ce n’est pas un cas isolé ! L’an dernier, les groupes du CAC 40 ont réalisé pour quelque 75 milliards d’euros de bénéfice net (très inférieur aux profits réels), malgré le retournement de la conjoncture au second semestre. Nombre d’entre eux ont accru les dividendes versés aux actionnaires. Tous s’apprêtent, cette année, à réduire leur masse salariale. L’emploi sert, plus que jamais, de variable d’ajustement et les « charges salariales » sont considérées comme le coût à réduire. Si on laisse faire, cela peut contribuer à transformer la récession en dépression.
D’un côté, on accentue l’insuffisance de la demande et des qualifications, d’un autre côté, on ne touche pas aux énormes « coûts en capital » qui étouffent l’activité : intérêts payés aux banques et aux créanciers, dividendes versés aux actionnaires, gâchis d’équipement, prélèvements des donneurs d’ordres sur les sous-traitants, rentes de la grande distribution… Sans parler de tout l’argent qui, au lieu de servir au développement des capacités humaines, est placé dans la finance, cherche toujours à spéculer ou est délocalisé.