Ce jeudi 1er mai nous organisons conjointement avec l'association des Amis de l'Huma Côte bleue/Pays martégal, le groupe des élus communistes de Châteauneuf, le Parti socialiste local, son groupe au Conseil municipal, l'ONG Plus au Sud, les paysans de l'étang de Berre avec le soutien de la Municipalité, une grande fête en l'honneur de ce jour chômé pour tous les salariés et les privés d'emploi.
Au menu :
Dès 9 h 30, Marché paysan, stand de vente du muguet, et stand de livres d’occasion, marché africain.
de 11h30 à 11h45, allocution de Thierry Del Baldo, secrétaire de section du PCF Châteauneuf, de Jacques Messeguer, adjoint au maire de chateauneuf et président du groupe communiste et de Vincent Burroni, maire de Châteauneuf.
de 12h à 13h, apéritif offert à la population.
à partir de 13h, REPAS Champêtre, Salade paysanne, Grillades, fromage et pomme pour une participation de 5 euros.
- Expositions millitantes durant toute la journée
- Un moment musical vous sera également proposé par le groupe "Un Air de Brassens".
de 15h à 16h débat impromptu sur le mouvement social.
Kermesse pour petits et grands
communistes de châteauneuf et Côte-Bleue - Page 66
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Notre 1er mai à nous
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Non aux affameurs
Le samedi 26 avril dernier, le Parti communiste invitait ses militants, les citoyens des Bouches-du-Rhône devant le siège social de l'Union patronale du département pour y apposer une plaque : Compagnie mondiale des affameurs. Voici en intégralité cette matinée avec le discours de notre secrétaire fédéral, Jean-Marc Coppola« Les femmes avaient paru, près d’un millier de femmes, aux cheveux épars dépeignés par la course, aux guenilles montrant la peau nue, des nudités de femelles lasses d’enfanter des meurt-de-faim. Quelques-unes tenaient leur petit entre les bras, le soulevaient, l’agitaient, ainsi qu’un drapeau de deuil et de vengeance. D’autres, plus jeunes, avec des gorges gonflées de guerrières, brandissaient des bâtons ; tandis que les vieilles, affreuses, hurlaient si fort, que les cordes de leurs cous décharnés semblaient se rompre. Et les hommes déboulèrent ensuite, deux mille furieux, des galibots, des haveurs, des raccommodeurs, une masse compacte qui roulait d’un seul bloc, serrée, confondue, au point qu’on ne distinguait pas les culottes déteintes ni les tricots de laine en loques, effacés dans la même uniformité terreuse. Les yeux brûlaient, on voyait seulement les trous des bouches noires, chantant la Marseillaise, dont les strophes se perdaient en un mugissement confus, accompagné par le claquement des sabots sur la terre dure. Au-dessus des têtes, parmi le hérissement des barres de fer, une hache passa, portée toute droite ; et cette hache unique, qui était comme l’étendard de la bande, avait, dans le ciel clair, le profil aigu d’un couperet de guillotine. » (…) Un grand cri s’éleva, domina la Marseillaise : " Du pain ! du pain ! du pain ! " ».
Ce sont les mots de Zola, qu’appelle la situation actuelle.
Ce sont les mots de Germinal, dont on nous a dit que le temps était révolu. Le monde crève de faim. Il est de plus en plus difficile de se nourrir, de se loger, de s’habiller... de vivre. -
Non à la suppression de classe à Salengro
L’info est tombée quelques jours avant les vacances scolaires. L’école Roger Salengro sera amputée d’une classe à la rentrée prochaine.
Si effectivement, cette école connaît une baisse de ses effectifs, nous ne pouvons admettre que l’Inspection académique fasse seulement jouer la calculette et nous ampute d’un poste. C’est même pour nous intolérable. Cette décision dont les effets auront pour conséquence d’augmenter les effectifs dans les classes ne contribuent pas à favoriser la réussite de tous les élèves. Alors que le ministère de l’Éducation vient de proposer aux élèves en difficulté de participer à des stages de remise à niveau et de bénéficier d’heures de soutien durant les vacances de Pâques, il eut été plus approprié de donner à cette école de véritables moyens pour lutter contre l’échec scolaire avant que celui-ci réapparaisse.
Cette initiative si elle est louable, n’est qu’un pansement sur une jambe de bois. Combien de temps cette action va durer ? Car au même moment, nos enfants perdent un poste d’enseignant et à la rentrée 2 heures de cours par semaine. C’est réellement absurde et complètement improductif.
Est-ce pour mieux cacher que le Gouvernement entend supprimer 12 000 postes dès la rentrée prochaine ?
Déjà au collège, les difficultés apparaissent avec la remise en cause de l’enseignement de l’Italien, la fin des dédoublements de cours en langues et en physique. Dans les lycées martégaux (dans lesquels nos enfants étudient), ce sont plus de 10 postes d’enseignants qui passent à la trappe. À Montgrand, les enseignements professionnels sont remis en cause alors que c’est une des meilleurs lycées de la Région. Là encore certains de nos enfants y travaillent et y réussissent.
Cette suppression de classe est la goutte d’eau qui fait déborder le vase.
Notre colère est grande. Arrêtons le massacre de l’Éducation nationale. Commençons ensemble et unis à lutter pour le maintien de cette classe, ici à Salengro.
Vous pouvez compter sur les communistes de la commune pour empêcher cette fermeture. -
Lycées à la rue, lycéens dans la rue !
La mobilisation des lycéennes, des lycéens et des enseignants s’amplifie pour faire échec au plan de rigueur éducative de Darcos, cette véritable guerre à l’avenir engagée par le Président Sarkozy et le gouvernement. Sur Martigues, on envisage dès la rentrée (le 21 avril) une manifestation pour protester contre la suppression des postes à Langevin et à Lurçat. Nos enfants ont raison de protester en lien avec les enseignants.
L’objectif de la droite est une équation a zéro inconnu : toujours plus de fric pour la bourse, les profits du patronat, toujours moins de moyens pour les solidarités nationales (sécu, retraites), les services publics (l’hôpital, la justice, les transports publics et bien sûr l’école) et le pouvoir d’achat des ménages, des retraités, et bien sûr celui des jeunes et des étudiants. Les communistes sont aux côtés de la jeunesse et combattent cette société du chacun pour soi, du seul contre tous, un monde de ségrégation sociale, d’autoritarisme et d’égoïsme froid.
Ce monde, livré aux puissances de l’argent, nous n’en voulons pas !, explique Thierry Del Baldo, secrétaire de la section pcf de Châteauneuf.
Nous voulons des cours, pas ceux de la bourse
La jeunesse attend autre chose, notamment de son école et de la fac. Pour se construire comme citoyen, critique et responsable, pour accéder à des emplois épanouissants et rémunérateurs, et pour que cela ne soit pas réservé à une petite élite sociale, nous avons besoin d’un système éducatif qui permette d’amener tous les élèves au plus haut niveau de culture commune. Permettre à chacun de prendre sa part pour relever les défis de ce siècle, progrès scientifiques, développement économique, environnement, démocratie culturelle, tout cela suppose d’accomplir un effort sans précédent dans l’éducation et la recherche. -
Le service public est notre richesse !
Face à l’entreprise de destruction initiée par la droite et le gouvernement, associations et syndicats s’unissent pour défendre le service public. Lancé mardi 15 avril, un appel à la mobilisation citoyenne pour l’affirmation de la valeur collective des services publics, sa défense, et son élargissement doit faire pendant à la précarité instituée par le dogme libéral du gouvernement.
Alors citoyens, mobilisez-vous, signez la pétition !
150 000 jeunes qui sortent chaque année sans diplôme du système scolaire, une crise du logement sans précédent depuis les années 1950, des inégalités qui se creusent de façon dramatique, des enjeux environnementaux colossaux, le défi démographique, l’innovation et la croissance à la traîne… Dans un tel contexte, chercher à accroître l’efficacité de l’action publique, c’est mieux mettre en œuvre les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité. Cela exige que la satisfaction des besoins essentiels soit reconnue comme un droit fondamental. Cela implique le choix d’une société solidaire, la maîtrise des biens communs et l’activité efficace de Services publics indispensables au développement économique, social et culturel. Face à la montée des inégalités, ils sont garants de l’exercice effectif des droits. L’intérêt général a besoin de personnels dont la qualification soit reconnue, présents sur tout le territoire et non de salariés interchangeables et corvéables à merci ; de solidarité et non de concurrence ; de stabilité et non de précarité ; de sens des responsabilités et non de docilité ; d’indépendance et non de soumission aux intérêts particuliers. Toutes choses que le statut des fonctionnaires, mis en œuvre depuis la Libération, a contribué à réaliser.