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Marchés Paysans - Page 2

  • Retour du Marché paysan

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    Dans le cadre de la fête des communistes de Martigues et de Châteauneuf les samedi 5 et dimanche 6 septembre au Parc du Prieuré à Martigues Ferrières (à côté de la grande poste), les paysans de l'étang de Berre ainsi que ceux de Noves et de Carpentras en collaboration avec les communistes de Châteauneuf, organisent un marché équitable et solidaire.

    L'été a été particulièrement meurtrier (et le mot n'est pas mis ici au hasard et surtout pas trop fort au regard de ce qui s'est passé) pour les paysans de nos régions françaises et particulièrement pour nos maraîchers et fruitiers de notre département. La tomate s'est vendue environ 20 centimes en dessous du prix de revient, les courgettes se traitaient encore la semaine dernière 4,5 euros les 9 kilos… La pêche, le raisin, la prune étaient au ras des paquerettes. On ne sait pas à l'heure actuelle combien de paysans vont pouvoir redémarrer la saison, tellement ils se sont endettés en vendant à perte. Rien que dans la plaine de Berre, ce sont 220 hectares de serres qui ont disparu en 10 ans. Et cette année, les moins endettés en sont déjà à 50 000 euros de pertes. Il leur faudrait au moins 150 000 euros pour redémarrer mais les banques ne veulent plus suivre…

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  • Pétition : Pour une agriculture durable près de chez nous

    Nous habitants de Châteauneuf-les-Martigues, mais aussi du canton de la Côte bleue et au-delà de l’Ouest de l’étang de Berre, sommes inquiets du sort fait à notre agriculture locale. De plus en plus d’agriculteurs n’arrivent plus à produire dans de bonnes conditions, et à vivre de leur production, étranglés par la Grande distribution.clients4.gif

    On assiste à une augmentation des friches agricoles, alors que dans le même temps nous sommes de plus en plus importateurs de fruits et légumes produits (auparavant ou encore aujourd’hui) ici ou dans le département (raisin de table, pommes de terre, pommes, pêches, tomates…)

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  • Manif le 27 septembre à Marseille

    Samedi 27 septembre à 11h, devant la Préfecture Place Barret à Marseille

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    Les Français font de l’augmentation du pouvoir d’achat la grande question de cette rentrée. Tous, à part les bénéficiaires des cadeaux du Président, se trouvent en difficulté.

    Pour la première fois, les Français voient bien qu’ils vivront moins bien que leurs parents. Les fins de mois sont compliquées à boucler, beaucoup se sont privés sur les vacances et s’interrogent sur la simple possibilité d’élever dignement leurs enfants.
    De fait, un nombre toujours plus grand de ménages est plongé en situation de réelle pauvreté.
    La précarité et le temps partiel imposés principalement aux femmes explosent. 10% des Françaises et des Français vivent avec 845 euros par mois en moyenne !

    C’est un scandale dans un pays aussi riche et développé que le nôtre. C’est possible de faire autrement !

    En dix ans, les profits sont passés du quart au tiers du Produit Intérieur Brut (la richesse créée).
    Et, en contrepartie, le pouvoir d’achat populaire a baissé d’autant !

    Le capital s’enrichit au détriment des salaires et s’investit de plus en plus dans la financiarisation et la spéculation. Les profits du CAC 40 explosent et les revenus des grands patrons sont faramineux. La fortune de Bernard Arnault est de 17,6 milliards d’euros, elle a doublé en 10 ans. Chaque année, 65 milliards de subventions ou d’exonérations fiscales sont distribuées aux entreprises sans aucune évaluation de leur utilité sociale.

    Le pouvoir d’achat, c’est la condition pour relancer l’économie !

    Certains experts affirment que la hausse du pouvoir d’achat risque de relancer la hausse des prix ! De qui se moque t-on ?
    Les salaires, les retraites stagnent depuis de longues années et les prix ne cessent de monter.
    Au contraire, une hausse du pouvoir d’achat, ce serait bon pour relancer l’économie, pour équilibrer les comptes de la sécu, pour s’attaquer en grand au chômage.
    C’est ce que reconnaissent un nombre grandissant d’organismes officiels comme l’OCDE.

    Alors, ensemble, faisons-nous entendre du gouvernement et du MEDEF.



  • Le verger français en fort recul

    242a99601a7e279c56289ee5a855763e.jpgLe dernier recensement des vergers publié par Agreste début mars 2008 a livré son verdict : La France a perdu 13 % de ses surfaces arboricoles et 26% de ses exploitations fruitières depuis 2002. Pêchers, poiriers, cerisiers et pommiers sont très lourdement frappés, mais l’ensemble des productions fruitières nationales est concerné. Dans ce contexte de récession généralisée, la noix est la seule à résister et devient désormais la seconde culture fruitière française derrière la pomme en terme de surfaces cultivées.

    8 cultures fruitières sur 9 sont touchées
    La baisse des surfaces est relativement faible pour les petits vergers comme ceux de kiwis (- 30 Ha et -0,7% entre 2002 et 2007) ou d’agrumes (-100 Ha et -5,03%) et reste limitée pour des productions plus importantes comme la prune (-1190 Ha et -5,75%) ou l’abricot (-1140 Ha et -6,93%). Elle est en revanche fortement accentuée pour les pêches et nectarines (-5960 Ha et -27,3%), les poires (-2570 Ha et -25,7%), les cerises (-2230 Ha et -17,21%) ou encore les pommes (-8230 Ha et -15,6%).

    Parmi l’ensemble des productions fruitières nationales la noix arrive seule à tirer son épingle du jeu. Les surfaces en noyers progressent de 1230 ha (+6,5% par rapport à 2002), au point de devenir la seconde production nationale derrière la pomme.

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