Samedi 27 septembre à 11h, devant la Préfecture Place Barret à Marseille
Les Français font de l’augmentation du pouvoir d’achat la grande question de cette rentrée. Tous, à part les bénéficiaires des cadeaux du Président, se trouvent en difficulté.
Pour la première fois, les Français voient bien qu’ils vivront moins bien que leurs parents. Les fins de mois sont compliquées à boucler, beaucoup se sont privés sur les vacances et s’interrogent sur la simple possibilité d’élever dignement leurs enfants.
De fait, un nombre toujours plus grand de ménages est plongé en situation de réelle pauvreté.
La précarité et le temps partiel imposés principalement aux femmes explosent. 10% des Françaises et des Français vivent avec 845 euros par mois en moyenne !
C’est un scandale dans un pays aussi riche et développé que le nôtre. C’est possible de faire autrement !
En dix ans, les profits sont passés du quart au tiers du Produit Intérieur Brut (la richesse créée).
Et, en contrepartie, le pouvoir d’achat populaire a baissé d’autant !
Le capital s’enrichit au détriment des salaires et s’investit de plus en plus dans la financiarisation et la spéculation. Les profits du CAC 40 explosent et les revenus des grands patrons sont faramineux. La fortune de Bernard Arnault est de 17,6 milliards d’euros, elle a doublé en 10 ans. Chaque année, 65 milliards de subventions ou d’exonérations fiscales sont distribuées aux entreprises sans aucune évaluation de leur utilité sociale.
Le pouvoir d’achat, c’est la condition pour relancer l’économie !
Certains experts affirment que la hausse du pouvoir d’achat risque de relancer la hausse des prix ! De qui se moque t-on ?
Les salaires, les retraites stagnent depuis de longues années et les prix ne cessent de monter.
Au contraire, une hausse du pouvoir d’achat, ce serait bon pour relancer l’économie, pour équilibrer les comptes de la sécu, pour s’attaquer en grand au chômage.
C’est ce que reconnaissent un nombre grandissant d’organismes officiels comme l’OCDE.
Alors, ensemble, faisons-nous entendre du gouvernement et du MEDEF.