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Analyses politiques - Page 3

  • Urgent, débattre à gauche

    front de gauche,pcf,communistes,châteauneuf,hayot,hollande,châteauneuf les martiguesLa campagne présidentielle est lancée. L’enjeu : définir les grandes orientations politiques de la France pour les 5 ans à venir. C’est une chance pour notre peuple d’en finir avec le sarkozysme et la dictature des marchés financiers, d’écarter le danger lepéniste et d’exiger une gauche vraiment à gauche. Nicolas Sarkozy, sans le dire, est en campagne. Il promet encore plus de sang et de larmes. Des sondages favorables l’accompagnent et les politologues pensent à juste titre que la messe n’est pas dite.

    A gauche aussi la campagne est engagée : Jean-Luc Mélenchon au nom du Front de Gauche a fait une offre publique de débat à l’ensemble de la gauche, singulièrement au PS et à François Hollande qui refusent obstinément. Pourtant, face à l’ampleur historique de la crise systémique du capitalisme financiarisé et productiviste à l’extrême, la gauche doit se poser la seule question qui vaille : y a-t-il une issue progressiste à cette crise, porteuse d’une autre vision humaine, durable et solidaire de l’économie, d’un nouveau progrès social et culturel, d’un essor de la démocratie et de la citoyenneté ? C’est l’absence de réponse à cette question qui a conduit la gauche française à l’échec en 2002 et en 2007. Les défaites de Papandréou et Zapatero montrent que la gauche n’est elle même que quand elle ne se soumet pas au diktat de la finance et des politiques ultralibérales.

     

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  • Nucléaire : vite, un référendum !

    nucléaire,pcf,châteauneuf,front de gauche,mélenchon,communistes,pôle public“ L’implication populaire permanente ” est l’une des lignes directrices du programme du Front de Gauche. Restaurer la démocratie est aujourd’hui une nécessité tant les grandes décisions sont soustraites au peuple. La politique énergétique n’échappera pas à cette règle. Pour cela, le Front de Gauche créera un pôle 100% public de l’énergie où les salariés et les citoyens seront étroitement associés aux décisions. Dans la même logique, le Front de Gauche initiera un grand débat public national de la politique énergétique en France qui se conclura par un référendum sur l’avenir du nucléaire. La sortie du nucléaire ou le maintien d’un nucléaire sécurisé et public sera alors tranché par le peuple français.
    Cette revendication démocratique essentielle est combattue par deux courants.
    D’un côté les tenants du néolibéralisme veulent confier la politique énergétique du pays au marché « libre et non faussé ». Les exemples étrangers montrent les dangers de cette vision. On se souvient de la Californie victime de coupures de courant à répétition parce que les courtiers en électricité comme Enron ont parallèlement encouragé la surconsommation et organisé la pénurie afin de faire monter les cours.
    De l’autre, les tenants d’un despotisme autoritaire qui verraient la technocratie décider à la place du peuple. Le patron d’EDF, Henri Proglio, en donne une illustration saisissante lorsqu’il tente d’étouffer tout débat public sur la place du nucléaire en privant de publicité les journaux qui lui déplaisent ou en agitant ses relais au sein même du Bureau national du PS.

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  • Il est nécessaire de préserver le dimanche comme journée de repos

    Intervention du sénateur communiste Guy Fisher, au Sénat, le 23 septembre 2011

     

    sénat-Fischer.jpgLe 10 août 2009, le Parlement adoptait la proposition de loi destinée à étendre les dérogations au principe du repos dominical et à légaliser des pratiques jusqu’alors interdites, particulièrement dans le secteur de la grande distribution. L’ensemble des organisations syndicales – tout comme les sénatrices et sénateurs du groupe CRC-SPG – s’était alors opposé à une proposition de loi qu’il considérait être de nature à porter atteinte au droit légitime des salarié-es, à bénéficier d’un jour commun de repos. Cette opposition n’a d’ailleurs pas diminué, loin s’en faut et si certaines fédérations syndicales, pourtant opposées à la légalisation du travail le dimanche ont signés certains accords organisant le travail dominical, cela demeure marginal.

    D’ailleurs si les attaques à l’encontre du repos dominical ont tendance à se généraliser au plan européen, il en est de même de l’opposition à ces mesures, comme en témoigne l’adoption par le congrès de la Confédération Européenne des Syndicats d’un amendement au plan d’action 2011-2014, réaffirmant « la nécessité de préserver le dimanche comme journée de repos pour les travailleurs-euses, afin de préserver la vie familiale, personnelle, associative et spirituelle. »

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  • Mélenchon sur Radio France

    Jean-Luc Mélenchon était l'invité récemment de la rédaction des journalistes du Groupe Radio France. 50 minutes d'entretien intéressants à déguster tranquillement. Leur sous-titre est faux comme quoi certains journalistes ne font toujours pas la différence entre le Parti de Gauche (créé entre autre par Mélenchon) et le Front de Gauche, un mouvement politique rassemblant plusieurs forces dont le PCF. Parti communiste qui est à l'initiative de ce rassemblement impuslé à l'époque par Marie-George Buffet.


  • LyondellBasell :Nous saluons cette victoire

    Communiqué PCF 13

    Dharreville1.jpgLes salariés de LyondellBaseil à Berre viennent de remporter une grande victoire : la mise sous cocon de la raffinerie pendant deux ans, l’engagement dans une réflexion sur l’avenir du site et la reconnaissance du bienfondé de la mobilisation des salariés. Cette issue heureuse obtenue par les salariés met en lumière le manque de projet et de courage d’un gouvernement qui, lui, avait déjà rendu les armes par la voix d’Eric Besson dans l’hémicycle.

    Nous resterons extrêmement vigilants quant aux engagements pris et aux actes posés afin qu’ils ouvrent bien l’avenir. Cette victoire est un signe pour l’ensemble des salariés de notre département et de notre pays. Elle montre, contrairement au sarcasmes entendus, que nous avions raison de penser de mener bataille pour la cause de la raffinerie.

    La casse industrielle, la destruction de l’emploi par les logiques financières ne sont pas une fatalité ! Cet événement majeur va nous pousser à amplifier notre mouvement pour une ambition industrielle durable dans notre territoire. J’appelle la direction d’Unilever à entendre raison à son tour et à se mettre autour de la table pour garantir un avenir industriel au site Fralib de Gémenos. Plus que jamais, les salariés et la démocratie doivent reprendre la main sur les puissances d’argent.Lyondellbasell2.jpg

    Pierre Dharréville
    Secrétaire du PCF 13
    Membre du Conseil National du PCF

     

     

     

     

     

    Rappel des faits survenus ce samedi 8 octobre :

     

     

    La raffinerie LyondellBasell redémarre juste pour 2 mois lundi, puis elle sera placée sous "cocon", le temps que des groupes d'études examinent son éventuel redémarrage. Pour le personnel, un plan social d'emploi est lancé jusqu'en juillet 2016. Les "LyondellBasell" ont sauvé la partie sociale pour tous les salariés du site, mais pas la raffinerie de Berre. Voilà, en résumé, le bilan des 10 jours de grève et de Lyondellbasell1.jpgblocage : la direction de LyondellBasell voulait fermer rapidement la raffinerie, elle a finalement accordé un sursis de 2 ans avec sa mise sous "cocon" le temps que des groupes de travail examinent une suite possible. Et puis surtout le personnel est protégé par un plan social pour l'emploi jusqu'en juillet 2016, un plan global qui concerne tous les salariés, y compris les 1 200 employés des 7 unités chimiques, en plus des 370 raffineurs. Dans l'immédiat il n'y aura pas de suppression de poste jusqu'en mars prochain et, ensuite, pour les raffineurs il y aura des licenciements : des négociations à venir doivent préciser combien d'emplois peuvent être maintenus pour la surveillance de la raffinerie et combien de reclassements dans le site ou de départs à la retraite accordés.
    Les 600 salariés présents à l'assemblée générale ont voté la levée du blocage de la raffinerie et des autres unités de Berre et de Fos : succès en demi-teinte pour la plupart qui retiennent le plan social mais ne croient pas trop à l'avenir de la raffinerie.