CATHERINE PEYGE, MAIRE DE BOBIGNY, responsable des questions du logement et de la ville du PCF, experte auprès de l’ONU-Habitat, dénonce :
« Le gouvernement de Nicolas Sarkozy veut tuer la Confédération Nationale du Logement (CNL) ».
Frédéric Lefebvre, secrétaire d’Etat au Commerce, Artisanat, PME, Tourisme et Consommation vient en de retirer l’agrément d’association de consommateurs à la CNL, agrément qui lui était octroyé depuis 1980. Cette mesure est lourde d’implication pour cette association et les dizaines de milliers de locataires et de demandeurs de logements qu’elle représente. Par cette mesure la CNL ne pourra plus défendre en justice les locataires dont les droits sont bafoués. Le retrait de l’agrément entraîne également la suppression de la subvention d’Etat de 270 000 euros qui lui était attribuée. Il ne fait aucun doute que cette décision est une mesure de rétorsion politique contre une des principales associations de défense des locataires. A la tête de ce Secrétariat d’Etat Hervé Novelli puis Fréderic Lefebvre ont inventé tous les prétextes pour tenter de justifier cette décision, prétendant par exemple que la CNL n’avait pas les 10.000 membres cotisants indispensables, alors qu’elle en a 70 000.
En réalité, après bien d’autres, cette mesure est une nouvelle illustration des attaques de ce gouvernement contre le logement social. A plusieurs reprises je suis intervenue auprès du secrétariat d’Etat pour soutenir la CNL dans sa demande de renouvellement de son agrément. Aujourd’hui j’appelle à soutenir le combat de la CNL sous les formes qu’elle décidera.
Bobigny le 27 octobre 2011
Les élus communistes de Châteauneuf-les-Martigues par la voix de Jacques Messeguer appellent "également au soutien de cette association qui localement est très présente dans le logement social et ce depuis de très nombreuses années. Lui ôter cet agrément c'est de fait dépouiller les amicales de locataires de leur capacité de résistance face aux injustices que peuvent subir les locataires. Nous demandons à notre tour au secrétaire d'état qu'il renouvelle cet agrément".
Le 10 août 2009, le Parlement adoptait la proposition de loi destinée à étendre les dérogations au principe du repos dominical et à légaliser des pratiques jusqu’alors interdites, particulièrement dans le secteur de la grande distribution. L’ensemble des organisations syndicales – tout comme les sénatrices et sénateurs du groupe CRC-SPG – s’était alors opposé à une proposition de loi qu’il considérait être de nature à porter atteinte au droit légitime des salarié-es, à bénéficier d’un jour commun de repos. Cette opposition n’a d’ailleurs pas diminué, loin s’en faut et si certaines fédérations syndicales, pourtant opposées à la légalisation du travail le dimanche ont signés certains accords organisant le travail dominical, cela demeure marginal.
Pétition