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Marie Mauron a besoin d'une cinquième classe

banderole.jpgDepuis ce lundi 5 septembre, les parents d'élèves (avec les associations FCPE et Enfants d'abord) de l'école maternelle Marie Mauron sont mobilisés (à l'appel des enseignants et de la Municipalité) pour l'ouverture d'une cinquième classe. En effet, toutes les classes maternelles (soit 17) de la commune et, ce malgré une ouverture dès cette rentrée à Marie Curie, sont au seuil maximum de 31 enfants. "Intolérable", devait dire Jacques Messeguer, notre adjoint communiste à l'éducation, "et qui plus est notre service a ouvert une liste d'attente". cela ne pouvait donc plus durer.braems discours.jpg

parents cour.jpgLes parents l'avaient annoncé, ils l'ont fait. L'école Maternelle Marie-Mauron a été occupée ce mardi matin dès 8 h 20 par une centaine de parents bien décidés à se faire entendre pour réclamer une ouverture de classe. «Je suis très satisfait de la mobilisation spontanée des parents avec près de 200 signatures récoltées sur la pétition qui a été lancée par le collectif de parents. Du côté de la mairie tout est prêt pour accueillir cette nouvelle classe. Il faut savoir que nous avions prévu cette augmentation d'effectif dans les maternelles en particulier dû à une hausse de natalité en 2007-2008 et à une augmentation de notre population. De notre côté, nous nous étions déjà fortement mobilisés aux côtés des parents en 2009 pour demander une ouverture de classe en maternelle qui semblait indispensable et qui nous aurait permis d'éviter cette situation aujourd'hui», jacques télé.jpgexpliquait Jacques Messeguer, adjoint à l’éducation. L'inspectrice d'académie, Mireille Bellais a accepté de recevoir une délégation de parents pour écouter leurs revendications. L'école a pu dès lors reprendre son fonctionnement normal. La situation semble s'être apaisée. Les parents sont plutôt confiants. La décision d'ouverture ou non sera prise par l'académie en commission jeudi.

 

 

Le mot de Vincent BURRONI, Maire de Châteauneuf-les-Martigues

« Nous savions, dans le cadre des études de prospective que nous avions faites conduire par un cabinet spécialisé pour prévoir l'évolution des effectifs scolaires sur les prochaines années, que nous aurions besoin d'ouvrir deux classes de maternelle entre 2009 et 2011. Et pour cause, nous avions mesuré la poussée démographique de 2008-2009 face à l'afflux des demandes de garde collective. Burroni seul.jpgLa municipalité est irréprochable en ce qui concerne la prévision, la logistique et les moyens accordés à l'éducation. Il n'est pas acceptable de faire porter le chapeau des défaillances de l'éducation nationale à la mairie. Depuis 2009, nous nous battons pour obtenir une ouverture de classe en maternelle qui nous a été refusée chaque année depuis 2 ans alors que tout était prêt au niveau logistique pour l'accueillir. Si l'éducation nationale n'accepte pas l'ouverture et ne débloque pas un poste d'enseignant rien ne peut être fait par la municipalité. Cette année, nous avons enfin obtenu cette ouverture tant attendue pour l'école Pierre et Marie Curie... mais aujourd'hui elle ne peut suffire, comme nous l'avions prévu, puisque ce sont deux nouvelles classes qui deviennent incontournables. Dans le cadre de l'aménagement du territoire de notre ville, nous avons entrepris une politique ambitieuse de création de logements pour répondre aux demandes massives des Châteauneuvais et des Médéens qui souhaitent trouver à se loger ou à loger leurs enfants sur la commune mais nous avons aussi prévu d'augmenter les capacités des équipements publics qui vont avec. La création de la plaine des sports en ai un bel exemple. En matière d'éducation, la création du complexe scolaire prévu sur l'emplacement de l'ancienne société des vins de France accueillera 10 classes primaires, 6 classes de maternelles et 30 places de garde collective pour la petite enfance. Ce projet majeur nous permettra de repenser la garde scolaire et d'intégrer comme il se doit tous les enfants dans des conditions privilégiées. Restera alors à l'Etat de prendre ses responsabilités pour répondre en temps et en heures aux besoins que nos services municipaux leur font remonter. »

 

 

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