300 personnes s’étaient données rendez vous ce samedi 23 octobre devant le centre Beaubourg. Témoignages de salariés en lutte, d’enseignants, d’infirmières ou d’étudiants : tous se sont relayés pour expliquer le mouvement, les conditions parfois rudes dans lequel il se développe. On ne fait jamais grève par plaisir. Ca coûte ! Nicole Borvo, la présidente du groupe des sénateurs communistes et du Parti de gauche, était aussi présente au lendemain du vote à marche forcée dans la haute assemblée. Une manière de transmettre le bâton de la résistance. On ne lâche rien !
Pierre Laurent, Christian Picquet et Jean-Luc Mélenchon les trois porte parole du Front de Gauche à l’origine de cette initiative qui va désormais se décliner dans les villes, quartiers et entreprises étaient aussi présents pour haranguer une foule curieuse et solidaire où, fait notable, était aussi présente la presse internationale, venu là pour tenter de comprendre le mouvement social français.
Au bilan d’une heure trente de collecte, 5912 euros. Belle somme ! Elle confirme que le mouvement est définitivement populaire et largement ancré dans la population. Un lancement réussi et qui s’est multiplié partout en France pendant le week-end et qui va se poursuivre. Face à l’obstination gouvernementale, la solidarité est aussi une arme à la disposition du mouvement social pour faire plier le pouvoir en place. Elle est à utiliser sans modération !