Retraites :
Mr Sarkozy,
Nous ne lâcherons
pas !
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Retraites :
Mr Sarkozy,
Nous ne lâcherons
pas !
Communiqué suite à la mobilisation du 7 septembre!
A 17h30 les organisations syndicales recensaient 2735 000 manifestants dans les 213 cortèges!A Marseille nous étions 200 000 et comme à Paris il y a eu nécessité d'ouvrir deux itinéraires.Pour notre commune nous avions commandé deux cars pour les 84 manifestants qui ont rejoint, et près de 25 concitoyens partis avec leurs syndicats de Martigues!
Une très forte mobilisation s'est exprimée dans tout le pays!
Quelques jours après la rentrée, une réelle dynamique est amorcée, démontrant que les salariés les retraités mais aussi les jeunes sont déterminés à gagner pour imposer d'autres choix!
Avec une telle mobilisation,
le gouvernement doit écouter!
La retraite à 60 ans à taux plein, c'est possible de la financer, ce n'est pas l'argent qui manque. ( n'est ce pas Mme Bettencourt?). Les propositions des syndicats progressent fortement dans l'opinion, 70 % des français approuvent le mouvement.
Merci encore une fois à chacun d'entre vous pour votre investissement
et..............on continue!!
Tous ensemble nous allons gagner!
Lors des questions orales au gouvernement, les députés communistes et du Parti de gauche ont déposé, sous les huées de la droite, 120 000 pétitions au premier ministre.
La séance des questions orales au gouvernement a résonné des manifestations qui, dans tout le pays, rassemblaient des millions de citoyens contre le projet de casse de la retraite à 60 ans de Nicolas Sarkozy. Après avoir, par la voix de Daniel Paul (PCF), dénoncé un gouvernement qui veut par sa réforme « en finir avec le socle social instauré à la Libération », les députés communistes et du Parti de gauche (PG) se sont tous levés pour déposer auprès du premier ministre, François Fillon, présent dans l'Hémicycle, les 100 000 pétitions recueillies tout au long de l'été par les militants communistes. Leur texte reprend la proposition de loi PCF-PG formulant des propositions pour garantir la retraite à 60 ans à taux plein.
Cela fut de trop pour les députés de droite. Conspuant les élus communistes, les traitant dans un cri de haine de « staliniens », Jean-François Copé, chef de file des élus UMP, qualifiait cette initiative de l'opposition « d'inqualifiable » et demandait au président de l'Assemblée nationale un rappel à l'ordre en forme de sanction. Ce refus de la droite d'entendre, pour l'heure, les exigences s'exprimant dans les manifestations, était manifestement la ligne de conduite adoptée par la majorité. Ainsi, quand Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste, interpelle le gouvernement pour demander tout à la fois « de véritables discussions et négociations entre les partenaires sociaux et le gouvernement », François Fillon se fait provocateur. S'il se dit « respectueux des inquiétudes de ceux qui manifestent », c'est le moins qu'il puisse faire, il poursuit : « Je respecte aussi ceux qui ont pris la responsabilité de travailler pour ne pas aggraver la situation économique du pays ». Les salariés qui ont décidé de sacrifier une journée de salaire pour exercer le droit de citoyen en manifestant apprécieront de se faire traiter d'irresponsable.
François Fillon, qui se veut droit dans ces bottes, prétend que « la question des retraites n'est pas une question de droite ou de gauche mais une question démographique ». Au nom de quoi il a réaffirmé que le recul de l'âge de la retraite à 62 ans est « raisonnable et incontournable ». Les députés de gauche ont multiplié les interventions pour montrer que ce projet va au contraire aggraver les inégalités sociales, particulièrement pour les femmes, et peser pour l'essentiel sur le dos des salariés. Ils ont avancé des propositions pour un autre financement à base de taxation du capital, de développement de l'emploi et de meilleurs salaires. A chaque fois, Eric Woerth, ministre du travail répondait, presque mécaniquement,« démographie », « allongement de la vie », « déficit », « exemplarité des pays d'Europe... ». Cet autisme, dénoncé par Marisol Touraine, députée PS, ne pourra pas longtemps tenir lieu de réponse à la colère sociale qui s'exprime dans le pays.
L'éducation est un droit, pas un privilège !
NON À LA FERMETURE D’UNE CLASSE À RENÉ PERRIN
La nouvelle est tombée samedi dernier et annoncée aux parents ce jeudi 9 septembre.
L’école René Perrin perd sa huitième classe
Parce que le nombre d’élèves en moyenne atteint pour cette rentrée 20,63 enfants. 21 élèves par classe quel bonheur à la fois pour les enfants et pour les enseignants. Et notamment pour les CP qui attaquaient la grande école avec un effectif de 19 dans la classe. Un chiffre idéal pour travailler sereinement, apprendre à lire… Une hérésie pour Sarkozy et Chatel (ministre de l’éducation nationale et du licenciement)
Parce que le Gouvernement a choisi de diminuer de 16 000 le nombre d’enseignants pour cette rentrée, il lui faut trouver des solutions radicales. La plus facile est bien sûr de fixer des seuils minimums soit pour fermer des classes et soit maximum pour en ouvrir d’autres.
21 élèves par classe pour René Perrin c’est donc trop peu.
En ramenant notre école à 7 classes, la moyenne passe à 23,57 élèves. Le juste milieu pour être dans les clous puisque pour ouvrir une classe il faut atteindre au moins 27 élèves de moyenne ! Le Gouvernement vient d’économiser un poste, soit un emploi sur le dos de nos enfants. Notre République vient de perdre le recrutement d’un enseignant. 16 000 cas identiques sont répertoriés dans la France entière.
Certes certains diront que 23 élèves c’est un chiffre encore correct et que vu l’état de nos finances publiques nous pouvons participer à l’effort collectif.
Nous nous refusons de rentrer dans ce débat. La normalité ce n’est pas la maltraitance de nos enfants, avenir de notre république en leur proposant d’étudier dans de mauvaises conditions. Que ce soit ici ou ailleurs.
Il n’y a pas de petites ou de grosses économies pour l’Éducation nationale. Nous ne sommes pas dans un secteur marchand.
L’Éducation de nos enfants, ne se monnaye pas.
Nous le réaffirmons aujourd’hui comme hier. Les réformes s’il doit y en avoir doivent porter dans le sens de l’intérêt général et non pas sur le seul esprit comptable.
Une fois de plus, c’est le peuple qui pâtit des restructurations dans le service public pendant que les Bettencourt récupèrent de l’argent grâce au bouclier fiscal (30 millions d’euros soit 716 postes d’enseignants), que Bernard Tapie va récupérer 210 millions d’euros de l’État français ( soit le salaire d’environ 5 000 enseignants), que les banques reversent 1 milliard d’euros aux traders (23 000 postes d’enseignants). Les cadeaux aux riches ne sont jamais trop coûteux…
Allez l’expliquer aux enfants de CP qui ont quitté une classe avec 19 copines et copains pour revenir dans une classe de 26 élèves.
Ils avaient la chance de débuter en primaire avec un effectif réduit. On vient de leur ôter cet avantage.
C’est purement scandaleux.
Les communistes de Châteauneuf sont solidaires de toutes les actions qui pourront être entreprises par les parents pour retrouver cette 8e classe
Thierry Del Baldo, responsable PCF
Jacques Messeguer, adjoint communiste à l’éducation