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communistes de châteauneuf et Côte-Bleue - Page 35

  • 13e jour de grève et « on continue »

    Grève:
    13e jour de grève  et « on continue »

    Les salariés sont toujours en grève et ont reçu hier matin le soutien des territoriaux de Martigues avec lesquels ils ont créé un rassemblement en bas de la raffinerie.

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    Vendredi 22 octobre, 7 heures du matin… Une fumée noire et âcre dans le ciel de La Mède. Des automobilistes sur l’A55 inquiets freinent. Pour autant pas d’inquiétude… Ce sont les salariés de la raffinerie qui ont décidé de mettre au grand jour leur conflit en s’installant tranquillement en contrebas de leur usine, rejoints en nombre par les territoriaux de Martigues, des enseignants et des collègues de la raffinerie d’Inéos Lavéra.

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     « Les salariés postés de la raffinerie de Provence, comme leurs collègues des autres raffineries Total, en sont à leur 12e jour de grève (hier matin) pour rejeter cette réforme injuste des retraites. Le Gouvernement dans son entêtement à ne pas prendre en compte l’avis des salariés franchit un pas supplémentaire en envoyant ce matin les forces de l’ordre et en réquisitionnant les salariés de Grandpuits pour alimenter en produit la région parisienne, bafouant ainsi sans vergogne le droit de grève. Nous sommes face à un pouvoir digne des meilleures dictatures. Après s’être fait épingler pour le traitement des Roms, les gardes à vue, les conditions carcérales, viendra le tour du respect d’un droit fondamental : le droit de grève ! », ont déclaré dans un tract commun la CGT et la CFDT du site.

     

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    Des salariés extrêmement remontés contre l’intransigeance gouvernementale qui pousse ce dernier à faire charger leurs collègues raffineurs de Grandpuits. « Ce n’est plus seulement la réforme des retraites qui nous pousse à continuer mais désormais cette atteinte à notre droit de grève. Alors que le gouvernement peut, comme par le passé, réquisitionner des stations services pour le fonctionnement naturel des organismes de santé et de sécurité, ce dernier décide à l’inverse d’attaquer les salariés des raffineries dans leur droit de grève individuel et collectif, avec des réquisitions personnalisées, les menaçant de peine d’emprisonnement en cas de refus. C’est du travail forcé, indigne d’une démocratie ! », devait on entendre sur le rassemblement. Marc Sarde, secrétaire CGT du syndicat d’Inéos Lavéra venu apporter le soutien de son syndicat à ceux de Total, a pris la parole. « La solidarité de la population est grandissante. Des universitaires du Nord et du Pas de Calais viennent de nous envoyer un chèque pour continuer la lutte. De partout des gestes financiers affluent à notre fédération. Ce n’est pas les soucis d’argent que nous commençons à connaître qui va nous faire plier. Il faut que Sarkozy l’entende », devait-il déclarer et longuement applaudi.

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  • Et maintenant il faut négocier une autre réforme

    Total La Mède. Les salariés sont toujours en grève et redoutaient hier matin d’être réquisitionnés par le Gouvernement mettant ainsi en cause le droit de grève.

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    Et maintenant il faut négocier une autre réforme

    La banderole raffinerie en grève a été levée du pont surplombant l’autoroute A55 pour être placée sur le portail des expéditions désespérément vide. Les salariés sont en grève reconductible et n’ont pas l’intention de lâcher prise. Hier matin, ils étaient avec d’autres collègues en lutte sur le blocage du dépôt pétrolier Trapil à Port de Bouc. Ce dépôt appartenant à l’OTAN a été en fait réquisitionné par le Préfet pour alimenter les aéroports régionaux. Un détournement qui n’a pas plu aux grévistes et qui l’ont fait savoir en le bloquant dès 4 heures du matin. Dans le même temps, Christian Coste, secrétaire du syndicat, interrogé par nos collègues de Radio Maritima s’inquiétait des bruits venus de l’Élysée. « On nous dit qu’il faut débloquer les raffineries. Mais la nôtre n’est pas bloquée. Elle est simplement à l’arrêt car les gars sont en grève. Il ne sort plus aucun produit du site parce qu’il y a grève. Et si comme le souhaite le Président Sarkozy, les autorités voudraient rouvrir les vannes il faudrait alors nous réquisitionner et porter ainsi atteinte au droit de grève. C’est une façon assez originale de renouer le dialogue social. Il est bien entendu que pour les services de secours, des stocks sont à leur disposition ». D’où une certaine tension qui monte du côté des salariés qui ne comprennent pas que le Gouvernement reste sourd aux propositions syndicales. « Plus de 70 % des Français refusent cette réforme. Une grande majorité soutient les grèves et les mouvements. Fillon et Sarkozy doivent retirer cette réforme et de nouveau réunir les organisations syndicales. Le Gouvernement n’a pas compris que nous ne lâcherons pas. Il joue le bras de fer. Ce n’est pas très responsable de sa part. Quand on voit la mobilisation de ce matin pour le blocage du dépôt, le mouvement est bien loin de s’estomper », explique Mehdi Rachid, délégué CGT à la raffinerie de La Mède présent avec une délégation à Port-de-Bouc. « Il y a même des gars qui étaient en poste toute la nuit et qui nous ont accompagnés. C’est dire la motivation. C’est une lame de fond », conclut il dans un sourire.

    Autre sourire, quand ils ont appris que la Loi prenait du retard au Sénat. Le texte ne pourrait être voté que le 26 octobre. Thierry Del Baldo, responsable PCF de Châteauneuf était lui aussi sur le blocage (à noter aussi la présence de Pierre Dharréville secrétaire départemental du PCF) et résumait la situation ainsi. « Nos sénateurs ainsi que ceux du Parti de Gauche font un travail remarquable à la haute assemblée. Ils ne représentent que 7 % des sénateurs mais depuis 10 jours ils occupent 47 % du temps de parole. Ils ont déposé plus de 600 amendements et sont en phase avec ce qui se passe dans la rue. Ils permettent ainsi aux organisations syndicales de continuer la lutte. Et on voit bien que quand le politique et le syndical se rejoignent sur le fond, c’est le Gouvernement et ses relais au Parlement qui baissent pavillon. Quand ce matin les grévistes ont appris la nouvelle, c’est une salve d’applaudissements qui a parcouru l’assemblée. Je suis moi-même impressionné par la détermination des salariés et notamment des jeunes et de leur grande responsabilité face à un Gouvernement qui commence à tanguer. Il ne faut pas fléchir ».

  • Montée en puissance du mouvement social

    Montée en puissance du mouvement social :

    Le gouvernement responsable


    Hier, en restant inflexible sur les retraites devant les députés Nouveaux centre, Nicolas Sarkozy a adressé une nouvelle fin de non recevoir au français-es, pourtant majoritairement opposé-e-s à sa réforme des retraites. Il multiplie les réunions à l'Élysée pour cadrer les parlementaires de sa majorité et colmater les fissures du gouvernement.
    En réalité, Nicolas Sarkozy s'applique la méthode Coué et martèle une position intenable face à la montée en puissance du mouvement social.Manifestation-marseille-journee-de-mobilisation-greve-retraite_pics_809.jpg
    Aujourd'hui, 10 des 12 raffineries métropolitaines sont en grève. Depuis près de 3 semaines, les salariés des terminaux pétroliers de plusieurs ports de France tentent de dire leur refus des conditions dans lesquelles se met en œuvre la réforme portuaire : privatisation de leurs activités, et mise en cause de leur statut. Le mouvement s'étend et s'amplifie dans les ports et les raffineries.
    Alliant des revendications spécifiques, et celles concernant le droit à la retraite, cette grève converge avec le grand mouvement national contre le projet de réforme des retraites. L’attitude du gouvernement conduit la France et son économie, droit vers un durcissement du mouvement dont il porte l’entière responsabilité!

    Il faut tenir bon!
    Les parlementaires communistes, républicains et du parti de gauche se mobilisent, dans les hémicycles et dans les rues, pour faire échouer ce projet injuste et inefficace.

    Le PCF appelle à une très large mobilisation samedi 16 octobre partout en France.
     Citoyen-ne-s, salarié-e-s, jeunes, élu-e-s et militant-e-s se retrouveront toujours plus
    nombreux, derrière les syndicats pour crier leur refus du projet gouvernemental sur les retraites.



     Paris, le 14 octobre 2010.

  • Nous ne lâcherons pas !

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    Nous sommes des millions dans la rue pour la retraite à 60 ans à taux plein.
    Et plus de 70% de l’opinion publique, comme vous, rejette la « réforme » sarkozy/MEDEF sur les retraites.

     

    Nous ne lâcherons pas !

     

    Arrogant et autoritaire, telle est la réalité du pouvoir de Nicolas Sarkozy.

    Méprisant les attentes populaires, ce pouvoir a un seul objectif : répondre aux exigences des puissances de l’argent. La société qu’il nous construit avec l’UMP, c’est celle de la soumission aux marchés financiers.

    Cette société-là, nous n’en voulons pas !

    Nous sommes déterminés à résister à cette politique, à la mettre dès maintenant en échec.

    En 2012, nous sommes déterminés à débarrasser notre pays de Sarkozy et de la politique qu’il porte.

     

    Détermination tout aussi grande de voir enfin la gauche mettre en œuvre une véritable rupture avec les logiques libérales que prônent le Medef, la Commission européenne ou bien encore le FMI...

     

    Contribuer à construire cette alternative pour répondre au besoin de notre peuple, c’est l’ambition que porte le Parti Communiste avec le Front de Gauche. 

    Nous vous proposons de le faire ensemble.

    Nous sommes des millions à vouloir retrouver un espoir en l’avenir.

    Construire cette alternative, c’est possible si nous relevons ensemble ce défi : débattons et élaborons le contenu des grandes réformes de progrès social dont notre peuple a besoin, un programme populaire et partagé.

    Ce travail nous vous proposons de l’engager dès maintenant.

    Ensemble décidons de ce que la gauche devra faire.

  • Retraites : La jeunesse se mobilise


    Retraites : La jeunesse se mobilise à Orléans
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