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communistes de châteauneuf et Côte-Bleue - Page 2

  • Réforme ferroviaire : « la lutte contre le démantèlement du service public est l’affaire de tous »

    Une déclaration du PCF national

    Une large mouvement de grève s’est installé depuis hier 19 heures à la SNCF. Le PCF apporte tout son soutien aux revendications portées par les cheminots mobilisés pour le retrait de la réforme ferroviaire qui sera présentée à l’Assemblée le 17 juin prochain. Ce texte, qui prétend réunifier RFF et SNCF afin de réduire les coûts d’une structure en doublon, prépare en réalité l’élargissement de l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire exigée par l’Union Européenne. Le gouvernement entend en effet créer une société unique en façade, mais trois entités dans les faits, pour renforcer la séparation entre gestion des infrastructures et exploitation du réseau. Le scénario est écrit à l’avance. L’exploitation des voies, éminemment rentable, sera captée par le marché privé tandis que les infrastructures seront laissées à la seule responsabilité du secteur public, qui se retrouvera seul à rembourser la dette de 44 milliards d’euros qui devait financer un réseau ferré public et de qualité. Avec le libéralisme, c’est sncf-grève3.jpgtoujours la même rengaine : privatisation des profits et nationalisation des pertes. Le PCF condamne fermement cette prise en otage du bien collectif et de l’investissement public par la concurrence privée, et s’associe aux propositions formulées par les syndicats en grève. Il demande une réunification réelle de la SNCF et de RFF au sein d’un organisme public possédant le monopole du chemin de fer et de son exploitation. C’est seulement à cette condition que sera garanti un service public juste et efficace. Le ferroviaire ne peut être laissé aux mains de la concurrence et du marché. C’est un enjeu stratégique national, une garantie fondamentale de la souveraineté de la France et de l’égalité des territoires. Par ailleurs, le PCF soutient la proposition faite par la CGT de confier à une structure de défaisance la dette du système ferroviaire. Il est inacceptable que celle-ci pèse sur les conditions de travail et de vie des travailleurs du rail, ou sur les investissements en rénovation et modernisation du matériel et du réseau. La lutte contre le démantèlement du service public, est l’affaire de tous les Français. Le PCF appelle le gouvernement à refuser de s’engager dans le sillon des politiques d’ouverture à la concurrence, dont les effets plus que néfastes ne sont plus à prouver.

  • Victoire historique des Fralib ! L’espoir au cœur, continuons le combat

    La victoire des Fralib est une victoire historique pour les salariés et les progressistes de notre département et de notre pays. Une immense joie et une immense fierté gonflent aujourd’hui nos cœurs. Depuis plus de trois ans, nous avons vibré au rythme de cette lutte, des moments forts comme des moments difficiles. Mobilisés, nous attendions que l’horizon se dégage enfin.

    La victoire acquise par les salariés et eux seuls, face à une multinationale surpuissante et aux forces de la finance, montre que la régression sociale n’est pas une fatalité, que l’industrie a bien un avenir dans notre région, que la solution est dans la solidarité. Les Fralib ne se sont jamais trompés de combat, ils ne se sont jamais trompés d’ennemis. Dès avant l’annonce de fermeture, ils bataillaient contre les actionnaires voraces qui s’en prenaient à leur pouvoir d’achat. Ils ont fait la démonstration de la viabilité de leur site, de la valeur de leur savoir-faire, de la force de leur engagement pour leur travail. Ils ont mené une lutte exemplaire, en démontrant l’insupportable ineptie de leur situation et des logiques mises en œuvre. Le symbole est là : la victoire est possible. Et l’on est plus que fondé à contester le pouvoir discrétionnaire des actionnaires ! Cette victoire exige une gauche à la hauteur, une gauche résolument du côté des salariés, qui ne renonce pas et mène son combat pour la justice sociale, la fraternité et la démocratie.

    J’ai une pensée aujourd’hui pour les familles de l’ensemble de ces salariés, qui ont vécu toutes ces années dans l’incertitude du lendemain, dans la difficulté quotidienne de subvenir à leurs besoins, qui ont traversé une longue épreuve.

    En nous faisant partager l’une des plus belles victoires populaires de notre histoire récente, ils font un sacré croche-pied à la désespérance et à la résignation, ils nous donnent du cœur à l’ouvrage. Ensemble, l’espoir au cœur, nous allons continuer le combat !

    Pierre Dharréville
    Secrétaire départemental du PCF 13
    Membre du comité exécutif national du PCF
  • Européennes : "De cette crise politique doit émerger une perspective réelle et crédible à gauche"

    Le maintien à un très haut niveau de l’abstention et le niveau historique du Front national, confirment que la crise politique et démocratique que traverse notre pays atteint un seuil critique. C’est une nouvelle alerte. La France s’enfonce dans un malaise démocratique inquiétant. Les causes de cette situation sont claires : le rejet massif du modèle libéral de l’Union européenne et le mépris que les tenants de ce modèle ont opposé depuis dix ans à tous ceux qui le contestaient ; l’enfermement de François Hollande et de Manuel Valls dans une politique d’austérité désavouée par le pays ; le profond désarroi dans lequel cette situation plonge les classes populaires et l’ensemble des électeurs de gauche.

    La victoire du Front national, portée par une forte appropriation du mécontentement et une captation des voix de la droite, est un événement grave au plan national comme européen.

    Si la droite et l’extrême droite sont en tête, c’est surtout que la majorité gouvernementale est ce soir sanctionnée et isolée. La gauche sort très affaiblie de ce scrutin.

    Dans ce contexte, les résultats du Front de gauche, équivalents à ce qu’ils étaient en 2009, ne permettent pas de relever le défi d’une voix alternative majoritaire à gauche. Un vaste chantier est devant nous.

    Ce soir, le PCF lance un appel solennel. De cette crise politique doit émerger une perspective réelle et crédible à gauche sur fond de rupture avec ce système rompu aux thèses libérales. La gauche s’est trop éloignée de ses valeurs. Elle ne pourra retrouver le peuple que dans un mouvement social et politique de l’ampleur d’un Front populaire du XXIème siècle. Nous appelons tous ceux qui, ce soir, se sentent malheureux à gauche, toutes les forces vives du pays, la jeunesse et les salariés à s’unir sans attendre. Nous mettons le Front de gauche à leur service.

    Dans cette visée, les résultats de nos partenaires européens du groupe de la GUE-NGL et la progression de l’idée d’une alternative à gauche en Europe sont des signes encourageants.

    Les député-es du Front de gauche élu-es aux européennes 2014

    • Marie-Christine Vergiat ( Sud-Est ) - Elue 

    • Jean-Luc Mélenchon ( Sud-Ouest ) - Elu
    • Patrick Le Hyaric ( Ile-De-France ) - Elu
    •  Younous Omarjee - DVG soutenu par le Front de gauche ( Outre-Mer ) - Elu

    Parti communiste français,

    Paris, le 25 mai 2014.

  • FN:L’imposture

    FN:L’imposture

    LE FN, UNE ARNAQUE ANTISOCIALE  AU SERVICE DE LA CLASSE DOMINANTE.

    Dans le cadre de sa stratégie de prétendue « dédiabolisation », le FN cherche à faire oublier qu'il est un parti intrinsèquement xénophobe et antisémite, dont les membres fondateurs sont notamment d'anciens collaborateurs des nazis (Roland Gaucher, François Brigneau...), dont le leader historique Jean-Marie Le Pen s'est signalé par ses propos révisionnistes et dont des sympathisants ou militants ont été condamnés pour des meurtres racistes (en février 1995, à Marseille, Ibrahim Ali, 17 ans, est tué d'une balle dans le dos par un militant Front National ; en mai de la même année, à Paris, Brahim Bouarram, 29 ans, meurt noyé dans la Seine après y avoir été poussé par un skin néonazi revenant d'une manifestation organisée par le Front National).

    Dans cette même optique, le FN tente de faire oublier que, depuis sa création jusqu’à une période extrêmement récente (2010), il a toujours eu un programme ouvertement hostile aux intérêts des classes populaires.

    Depuis l’accession de Marine Le Pen à la tête du Front National il y a trois ans, le FN a  en apparence,  opéré un « virage à gauche » sur les questions économiques et sociales. En effet, le FN n’a désormais plus de mots assez durs contre l’ «austérité» se dit partisan d’une « plus grande taxation des revenus du capital » et n’hésite pas à critiquer le « grand patronat » ou les « puissances d’argent ».
    Ce prétendu « tournant » du FN sur les questions économiques et sociales est en réalité marqué du double sceau de l’opportunisme électoral et de la nécessité.

    Nécessité, parce que, si le Front National a abandonné son programme économique traditionnel, calqué sur les revendications du MEDEF, c’est parce que ces inepties capitalistes et néolibérales ont été intégralement reprises à leur compte ou mises en application par tous les gouvernements de gauche comme de droite ces trente dernières années.

    Opportunisme, parce que, dans un contexte marqué par une des pires crises économiques de l’histoire, il est impossible pour le FN d’espérer conserver voire améliorer ses scores électoraux chez les salariés tout en continuant à défendre son programme historiquement en faveur du patronat.