Déclaration du Comité national contre la privatisation de la poste, pour un débat public et la tenue d'un référendum national
Ce qui vient d’avoir lieu avec cette consultation est énorme. A cette heure 2 123 717 personnes, résultats comptabilisés et validés par les comités locaux et départementaux se sont rendues aux urnes pour donner leur avis dans une dizaine de milliers de points de vote. Le résultat du vote est sans appel. Plus de 90% des électeurs disent NON au changement de statut de la Poste et à l’ouverture de son capital et donc sa privatisation.
Cette initiative inédite, à l’échelle du pays, témoigne de l’attachement profond de la population au service public de la Poste qui au-delà de son rôle économique joue un rôle de lien social indispensable et irremplaçable. Le comité national remercie les 2 millions de votants et tient à saluer les milliers de bénévoles qui se sont mobilisés pour assurer l’immense succès de cette votation. Ils ont réalisé quelque chose d’incroyable.
Actions et luttes Sociales - Page 11
-
POSTE : la privatisation c’est NON !
-
Châteauneuf aime la poste publique
Les habitants de Châteauneuf ont répondu massivement à l'appel du Comité de défense du service public (PCF, PS, Amise de l'Huma, Amise d Jaurès, SDU-FSU, CFTC) de s'exprimer contre la privatisation de la poste. 1 402 personnes ont déposé un bulletin dans les différentes urnes disposées dans la ville. 1 390 personnes ont voté contre la privatisation et 12 ont voté pour cette privatisation. Le combat continue…
"Je tiens à remercier au nom du collectif mais également au nom des communistes de la commune les habitants qui se sont déplacés pour venir voter contre la privatisation de leur poste. Je tiens également à féliciter tous les camarades qui durant une semaine se sont rendus dans tous les points de la commune pour justement permettre aux Châteauneuvaises et Châteauneuvais de voter. Que ce soit aux Fourques, à La Résidence, devant la Grande Bastide, à la poste de La Mède ou encore celle de Châteauneuf, sur le marché, devant les écoles Jean Jaurès, Salengro ou René Perrin, ils étaient nombreux à s'être mobilisés", devait déclarer Thierry Del Baldo, secrétaire de la section du PCF juste après l'annonce des résultats dans une des salles de la mairie.
-
Crise : trois propositions de Loi pour en sortir
Depuis des mois Nicolas Sarkozy et ses choristes de droite font des vocalises sur la « moralisation du capitalisme ». Dans ses discours, le Président de la République n'a pas de mots assez durs pour fustiger les patrons voyous. Mais quand il s'agit de passer aux actes c'est autre chose... On le comprend : les amis, c'est sacré.
Les parlementaires ont eu et auront plusieurs occasions de dissiper les brumes du verbiage présidentiel, en se déterminant notamment sur trois propositions de loi portées par les députés ou sénateurs du Parti communiste français ou du Parti de gauche. Ils ont déjà raté la première.
Ainsi, Thierry Foucault, sénateur communiste a présenté une proposition de loi demandant l'abrogation du bouclier fiscal. En 2008, le bouclier fiscal c'est un cadeau de 33.000 euros en moyenne pour les 14.000 contribuables les plus riches, soit un total de 458 millions d'euros. Et parmi eux, les 756 contribuables les plus favorisés par ce système ont touché 288 millions d'euros soit 381 000 euros en moyenne par personne (l'équivalent de trente années de SMIC). Le projet de loi qui était défendu au Sénat prévoit en plus de l'abrogation du bouclier fiscal, l'interdiction des stock-options qui nourrissent le cancer spéculatif, et la suppression totale des « parachutes dorés » au-delà d'un certain seuil de revenus. Avec une telle loi, le PDG de Valeo Thierry Morin ne pourrait plus partir avec plus de 3,26 millions d'euros alors que 1600 suppressions de postes son prévues dans l'entreprise. -
C'est bien une remise en cause de la maternelle
Subterfuge et tour de passe passe ! 8000 places partiellement financées et 14 000 supprimées
Communiqué du SNUIPP
Nadine Morano secrétaire d'État à la famille et Xavier Darcos, ministre de l'Éducation Nationale viennent d'annoncer l'expérimentation de jardin d'éveil dans les écoles maternelles en septembre 2009. Le ministre avait pourtant affirmé que les conditions d'inscriptions à l'école maternelle n'étaient pas modifiées à la rentrée 2009 : il s'agit bien avec cette annonce, de substituer à l'école maternelle, lieu d'éducation et d'apprentissage, une garderie beaucoup plus coûteuse pour les familles.
De plus l'annonce du financement partiel de 8000 places à la rentrée 2009 ne peut cacher la baisse régulière de la scolarisation des élèves de moins de trois ans à l'école maternelle. En effet le taux de scolarisation des enfants de moins de 3 ans est passé de 35,4 % en 2000 à 21,3 % à la rentrée 2008 (chiffres MEN) : ce sont 14 000 élèves supplémentaires qui chaque année ne trouvent pas de place à l'école maternelle ! Pour maintenir le même taux de scolarisation en 2008 qu'en 2000 il aurait fallu inscrire 113 000 élèves supplémentaires !
Ainsi au temps des excuses après les propos blessants prononcés vis à vis des enseignants de maternelle n'aura pas succédé le temps des mesures positives en faveur des élèves. Alors que l'intérêt des enfants nécessite de travailler la complémentarité et la continuité entre les structures d'accueil
de la petite enfance et l'école maternelle, cette mesure cache mal la volonté d'économiser des postes à l'école maternelle, de remettre en cause le principe de gratuité et d'aboutir à une réduction des ambitions du service public d'éducation. Cette mesure revient sur la loi actuelle qui prévoit la scolarisation des enfants de moins de trois ans, en priorité, dans les écoles situées dans un environnement social défavorisé. Pour le SNUipp, l'école maternelle est une véritable école. Première scolarisation des élèves, authentique lieu de prévention et de lutte contre les inégalités, elle mérite mieux que des a priori et des polémiques. Le SNUipp réaffirme la nécessité de scolariser tous les enfants dont les familles en font la demande y compris à partir de l'âge de deux ans. Il appelle les enseignants des écoles et les parents à multiplier les initiatives en faveur d'un développement de
l'école maternelle.
Paris le 5 avril 2009 -
Pétition pour la maternelle
Pétition
Pour défendre l’école maternelle
Vous tous qui avez des enfants en bas-âge, des enfants qui sont ados, des enfants qui ont eux-mêmes des enfants maintenant, vous savez combien l’école maternelle est un lieu vital d’épanouissement et d’éducation pour les premières années de la vie. Tous les pays étrangers, qui n’ont pour structures de petite enfance que des "Jardins d’enfants", garderies municipales ou privées, nous envient notre école maternelle où la pédagogie est adaptée à l’enfant dès la petite section.