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  • La colère sociale s'invite à l'Assemblée

    La colère sociale s'invite à l'Assemblée

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    Lors des questions orales au gouvernement, les députés communistes et du Parti de gauche ont déposé, sous les huées de la droite, 120 000 pétitions au premier ministre.

    La séance des questions orales au gouvernement a résonné des manifestations qui, dans tout le pays, rassemblaient des millions de citoyens contre le projet de casse de la retraite à 60 ans de Nicolas Sarkozy. Après avoir, par la voix de Daniel Paul (PCF), dénoncé un gouvernement qui veut par sa réforme « en finir avec le socle social instauré à la Libération », les députés communistes et du Parti de gauche (PG) se sont tous levés pour déposer auprès du premier ministre, François Fillon, présent dans l'Hémicycle, les 100 000 pétitions recueillies tout au long de l'été par les militants communistes. Leur texte reprend la proposition de loi PCF-PG formulant des propositions pour garantir la retraite à 60 ans à taux plein.

    Cela fut de trop pour les députés de droite. Conspuant les élus communistes, les traitant dans un cri de haine de « staliniens », Jean-François Copé, chef de file des élus UMP, qualifiait cette initiative de l'opposition « d'inqualifiable » et demandait au président de l'Assemblée nationale un rappel à l'ordre en forme de sanction. Ce refus de la droite d'entendre, pour l'heure, les exigences s'exprimant dans les manifestations, était manifestement la ligne de conduite adoptée par la majorité. Ainsi, quand Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste, interpelle le gouvernement pour demander tout à la fois « de véritables discussions et négociations entre les partenaires sociaux et le gouvernement », François Fillon se fait provocateur. S'il se dit « respectueux des inquiétudes de ceux qui manifestent », c'est le moins qu'il puisse faire, il poursuit : « Je respecte aussi ceux qui ont pris la responsabilité de travailler pour ne pas aggraver la situation économique du pays ». Les salariés qui ont décidé de sacrifier une journée de salaire pour exercer le droit de citoyen en manifestant apprécieront de se faire traiter d'irresponsable.

    François Fillon, qui se veut droit dans ces bottes, prétend que « la question des retraites n'est pas une question de droite ou de gauche mais une question démographique ». Au nom de quoi il a réaffirmé que le recul de l'âge de la retraite à 62 ans est « raisonnable et incontournable ». Les députés de gauche ont multiplié les interventions pour montrer que ce projet va au contraire aggraver les inégalités sociales, particulièrement pour les femmes, et peser pour l'essentiel sur le dos des salariés. Ils ont avancé des propositions pour un autre financement à base de taxation du capital, de développement de l'emploi et de meilleurs salaires. A chaque fois, Eric Woerth, ministre du travail répondait, presque mécaniquement,« démographie », « allongement de la vie », « déficit », « exemplarité des pays d'Europe... ». Cet autisme, dénoncé par Marisol Touraine, députée PS, ne pourra pas longtemps tenir lieu de réponse à la colère sociale qui s'exprime dans le pays.

  • NON À LA FERMETURE D’UNE CLASSE À RENÉ PERRIN

    L'éducation est un droit, pas un privilège !

     

    NON À LA FERMETURE D’UNE CLASSE À RENÉ PERRIN

     

     

    La nouvelle est tombée samedi dernier et annoncée aux parents ce jeudi 9 septembre.

    L’école René Perrin perd sa huitième classe

    Parce que le nombre d’élèves en moyenne atteint pour cette rentrée 20,63 enfants. 21 élèves par classe quel bonheur à la fois pour les enfants et pour les enseignants. Et notamment pour les CP qui attaquaient la grande école avec un effectif de 19 dans la classe. Un chiffre idéal pour travailler sereinement, apprendre à lire… Une hérésie pour Sarkozy et Chatel (ministre de l’éducation nationale et du licenciement)

    Parce que le Gouvernement a choisi de diminuer de 16 000 le nombre  d’enseignants pour cette rentrée, il lui faut trouver des solutions radicales. La plus facile est bien sûr de fixer des seuils minimums soit pour fermer des classes et soit maximum pour en ouvrir d’autres.

    21 élèves par classe pour René Perrin c’est donc trop peu.

    En ramenant notre école à 7 classes, la moyenne passe à 23,57 élèves. Le juste milieu pour être dans les clous puisque pour ouvrir une classe il faut atteindre au moins 27 élèves de moyenne ! Le Gouvernement vient d’économiser un poste, soit un emploi sur le dos de nos enfants. Notre République vient de perdre le recrutement d’un enseignant. 16 000 cas identiques sont répertoriés dans la France entière.

    Certes certains diront que 23 élèves c’est un chiffre encore correct et que vu l’état de nos finances publiques nous pouvons participer à l’effort collectif.

    Nous nous refusons de rentrer dans ce débat. La normalité ce n’est pas la maltraitance de nos enfants, avenir de notre république en leur proposant d’étudier dans de mauvaises conditions. Que ce soit ici ou ailleurs.

    Il n’y a pas de petites ou de grosses économies pour l’Éducation nationale. Nous ne sommes pas dans un secteur marchand.

     

    L’Éducation de nos enfants, ne se monnaye pas.

     

    Nous le réaffirmons aujourd’hui comme hier. Les réformes s’il doit y en avoir doivent porter dans le sens de l’intérêt général et non pas sur le seul esprit comptable.

    Une fois de plus, c’est le peuple qui pâtit des restructurations dans le service public pendant que les Bettencourt récupèrent de l’argent grâce au bouclier fiscal (30 millions d’euros soit 716 postes d’enseignants), que Bernard Tapie va récupérer 210 millions d’euros de l’État français ( soit le salaire d’environ 5 000 enseignants), que les banques reversent 1 milliard d’euros aux traders (23 000 postes d’enseignants). Les cadeaux aux riches ne sont jamais trop coûteux…

     

    Allez l’expliquer aux enfants de CP qui ont quitté une classe avec 19 copines et copains pour revenir dans une classe de 26 élèves.

    Ils avaient la chance de débuter en primaire avec un effectif réduit. On vient de leur ôter cet avantage.

    C’est purement scandaleux.

    Les communistes de Châteauneuf sont solidaires de toutes les actions qui pourront être entreprises par les parents pour retrouver cette 8e classe

     

    Thierry Del Baldo, responsable PCF

    Jacques Messeguer, adjoint communiste à l’éducation

     

  • Fête de l'humanité 2010


    TU CONNAIS PAS LA FETE ?!?
    envoyé par nouveauxmessagers. - Regardez plus de courts métrages.

  • Un bus pour la manif du 07.09.10

    Chers collègues, Chers camarades

    Pour nombre d'entre vous les congés annuels sont terminés et la rentrée sociale 2010 fait déjà partie de vos priorités, de vos préoccupations. Après la très forte journée de manifestation du 24 juin, rassemblant plus de 2 millions de personnes en FRANCE (dont près de 100 pour notre commune !)

    Le gouvernement persiste et signe, il veut passer en force sur la question des

    RETRAITES !

    Cette réforme, comme celle des collectivités territoriales, est
    INJUSTE,
    elle renvoie aux générations futures l'incertitude de la pérennité des emplois et des retraites.

    Bien au-delà des syndicats, de très nombreuses voix se font entendre contre cette politique au service des marchés financiers et "des petits copains". C’est pourquoi les collectifs "Ecole en danger" et "Défense des services publics" de Châteauneuf-les-Martigues, vous appellent à la mobilisation pour travailler à la réussite

    du 7 septembre 2010,

    et à envisager les suites à donner!

    Un car est mis à votre disposition au départ de la mairie annexe de La Mède à 9h 15, il sera à 9h 30 à l'entrée du parc F. Mitterrand, (coté route de Laure) pour rejoindre la manifestation de MARSEILLE prévue à 10h 30.

    La force des arrêts de travail, le nombre de manifestants et la détermination des salariés, peuvent imposer une autre réforme des retraites, d'autres solutions pour son financement, mais également des succès sur les conditions de travail, les salaires, l'emploi, les services publics.

     

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