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Réparation navale : arrêtons le mépris et faisons de la politique

jm-Coppola.jpgDéclaration de Jean-Marc Coppola, Président du groupe communiste au Conseil régional
Comme les élus communistes de la Région l'ont suggéré depuis le début du conflit à l'UNM, aujourd'hui lundi 16 mars se tient un Conseil de surveillance du Grand Port Maritime de Marseille.
Après plusieurs semaines de tension - dont la responsabilité incombe entièrement a la direction et particulièrement au groupe Boluda qui a décidé de quitter Marseille – voici enfin une décision responsable qui s'apparente a la table ronde que nous demandions, puisque les principaux acteurs du Port s'y retrouvent. Cette réunion peut redonner de l'espoir à condition qu'il en sorte des perspectives d'avenir pour l'ensemble des activités portuaires de Marseille, à commencer par la réparation navale. Pour cela, il faut, à mon sens et avant tout, une volonté politique de développement. C'est-à-dire la volonté de créer les conditions d'une reprise industrielle a l'instar de ce qui s'est réalisé, avec succès, avec Netcacao, après le départ injustifié de Nestlé.

UNM.jpgLes commandes existent, les moyens humains, matériels et financiers aussi. Sur ce dernier point, l'Etat, si prompt à aider les banques, doit avoir un rôle essentiel. Cela signifie également que personne ne vienne troubler un nouveau projet de développement industriel et commercial. Autrement dit, que ceux qui ont envie d'en découdre avec les salariés qui sont jetés comme des Kleenex partent de la place de Marseille comme l'a fait Boluda.
Les salariés doivent être respectés et considérés, tout comme leurs représentants syndicaux. Que ceux qui manient l'injure, comme on a pu l'entendre ces derniers jours, pour mieux cacher leur responsabilité dans la préférence de la rentabilité financière, sachent que pour l'opinion publique les voyous sont bien identifiés : ce sont les Boluda et compagnie qui jouent avec 400 familles. Il est hors de question de voir réapparaitre Boluda, même masqué derrière un nouveau projet, puisqu'il s'assoit sur le droit français, adule la concurrence libre et non faussée et pratique le dumping social avec ses conséquences graves non seulement au plan social mais aussi au niveau de la qualité, de la sécurité et de l'efficacité de la réparation navale indispensable pour le Port et l'économie régionale.
Prenons au mot les déclarations qui se multiplient au plus haut niveau de l'Etat : « il ne peut y avoir de développement économique sans une industrie forte ». Ce doit être l'impulsion que doit donner le Préfet, représentant l'Etat, pour que l'ensemble des acteurs de la place portuaire aille dans ce sens.
La paix sociale est a ce prix.

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