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Aucun changement d'orientation politique avec Schulz!

Pierre Laurent : "aucun changement d'orientation politique" avec Schulz

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Le secrétaire national du Parti communiste pense que l'élection de Martin Schulz à la présidence de la Commission européenne ne changerait pas grand-chose.

Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste (PCF), a affirmé aujourd’hui que l'accession à la présidence de la Commission européenne de Martin Schulz, le candidat des socialistes européens, ne produirait "aucun changement d'orientation politique." "Martin Schulz est un social-démocrate allemand dont le parti gouverne avec Mme Merkel dans la grande coalition. Il est l'actuel président du Parlement européen, il a voté tous les traités fondamentaux qui gouvernent l'Union européenne actuelle. Donc, avec Martin Schulz, il n'y aurait aucun changement d'orientation politique puisque c'est la politique qu'il a contribué à construire", a déclaré Pierre Laurent sur France 2. "Il faut élire des députés européens qui vont respecter la volonté des Français d'une réorientation sociale de l'Europe. C'est le cas des listes que nous présenterons avec le Front de gauche parce que, nous, nous avons été fidèles dès 2005 à la parole des Français qui ne veulent pas de cette orientation libérale".

Pour le sénateur de Paris, "les politiques d'austérité menées en France par le gouvernement de Manuel Valls, avec les 50 milliards d'économies qu'on annonce contre les services publics, ce sont les mêmes politiques qui sont déclinées dans toute l'Europe. Si on veut gagner le combat contre l'austérité, il faut le mener en même temps en France et dans toute l'Europe", a estimé Pierre  Laurent."Le gouvernement vient d'annoncer 40 milliards d'allègements fiscaux pour le capital, pour les grandes entreprises, et il fait payer l'essentiel de cette addition par les salariés : par le blocage des retraites, des prestations sociales, des salaires. Et là, le Premier ministre nous annonce qu'il va rendre 1 % de ce qu'il va prendre aux salariés", a t’il développé après les annonces de Manuel Valls dimanche soir.
"Le problème de ce gouvernement, c'est qu'il n'écoute jamais quand il est temps. Le problème des gens qui rentraient nouvellement dans l'impôt, c'est un problème que nous avions posé au Parlement, nous avions déposé des amendements pour empêcher que ces gens soient frappés par l'impôt et à l'époque personne ne nous a écoutés", a-t-il assuré. "On a besoin dans ce pays d'une revalorisation importante des retraites, des bas salaires de tous ceux qui vivent avec des revenus modestes, et on est à des kilomètres de cela", a-t-il conclu.

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