Article paru dans La Marseillaise du 1er novembre 2011. N'oubliez pas que nous avons une page tous les mardi, jeudi et samdi dans l'édition Martigues-étang de Berre. Alors n'hésitez pas à l'achetter et à populariser cette page.
Au départ c’était un Conseil municipal assez tranquille en pleine période de vacances de La Toussaint. Les Conseillers consacrant la nomination de Mireille Maestre, nouvelle conseillère municipale en remplacement de Sylvie Ladégaillerie, survenue le 23 septembre dernier. Mireille Maestre reprenant les délégations qu’occupait Sylvie Ladégaillerie, et principalement la présidence des Comités de quartier. Tout aurait pu en rester là…
Sauf qu’à la troisième question concernant une nouvelle tarification des transports scolaires, l’opposition est montée au créneau. « Nous ne comprenons pas pourquoi désormais nos enfants et notamment ceux qui fréquentent les écoles maternelle et primaire, qui doivent prendre le bus paieront au minimum 10 euros, voire 50 euros s’ils prennent leur carte en retard. Nous sommes contre ce principe, d’autant que garder la gratuité ne représente que 5390 euros dans les caisses de la commune. Nous avons subventionné quelques initiatives qui n’avaient aucun lien avec la commune et qui nous ont coûté beaucoup plus cher. Nous ne voterons pas cette question ». Une position qui a eu le mérite d’engager un débat sur la gratuité. La majorité socialiste évoquant un meilleur respect des règles grâce au paiement de cette carte. « Les parents viennent enfin chercher leur carte en temps et en heure… ». Des arguments un peu courts pour l’opposition qui aurait aimé entendre le point de vue de Jacques Messeguer, adjoint en charge de ce dossier mais en vacances de jour-là. « Il est clair que cette question doit revenir en débat dans le cadre du prochain budget car nous ne pouvons nous satisfaire de la réponse apportée par nos amis socialistes. Les élus communistes et du Front de Gauche se battent au niveau régional pour la gratuité des transports et voilà qu’ici nous donnons un autre signal. Si certaines villes comme la nôtre en sont par exemple à réduire les subventions aux associations, à faire payer une partie du coût des transports cela vient aussi de la politique gouvernementale qui baisse les dotations de fonctionnement. Il faudra bien que l’opposition se positionne sur cette situation et joue collectif avec la majorité. Les Municipalités doivent faire des choix. Effectivement celui-ci ne me paraît pas très judicieux. La copie doit être revue », explique Thierry Del Baldo, responsable du PCF. En fin de Conseil municipal, Vincent Burroni informe l’asistance que la loi de finances rectificative pour 2011, abaisse la cotisation versée au Centre national de la fonction publique territoriale de 1% à 0,9%. Si d’un côté la cotisation au CNFPT va baisser de 10%, d’un autre côté, il est probable que pour maintenir le niveau de formation des agents, la commune pourrait être amenée à procéder à des dépenses supplémentaires ; soit que nous devions envoyer nos agents dans des formations payantes, soit que nous devions, en tant qu’employeur, prendre en charge tout ou partie des frais annexes à la formation. Au final, les collectivités n’y gagnent rien. Bien au contraire, cette mesure législative vient aggraver leur situation. Il faut donc convaincre le gouvernement de revenir sur cette disposition au moment du vote de la loi de finances 2012. Ce vœu a été adopté à l’unanimité.