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Une dynamique qui gagne

Le chef de fil du Front de Gauche commente l’accord.
Interview de Jean-Marc Coppola dans La Marseillaise

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17 mars 2010

La Marseillaise. Votre sentiment après cet accord ?

Jean-Marc Coppola. C’est un accord avec des ambitions fortes en matière de social, de création d’emplois, en matière écologique et environnementale dans les domaines de la santé publique, des transports. Nous allons faire un pas supplémentaire vers la gratuité pour les jeunes, les plus démunis et limiter à un euro maximum le coût sur les trajets domicile/travail. Ceci avec l’objectif de la gratuité pour tous. La visée est tracée et, de toute façon, les choses ne sont pas gravées dans le marbre… Nous ne sommes pas dépositaire de nos propositions. Les gens doivent se les approprier et nous continuerons à les faire vivre dans notre démarche de Gauche à l’offensive.

La Marseillaise. Vous serez donc aussi des élus à l’offensive ?

 
Jean-Marc Coppola. Nous insistons pour que la gouvernance de la Région soit mieux partagée sans hégémonie de quiconque. Nous serons très vigilants pour que ne soient pas balayés d’un revers de main de grands projets structurants comme la LGV et ITER. Ces dossiers doivent faire l’objet d’un large débat public. On ne peut se satisfaire d’un débat qui se cantonnerait à la majorité régionale. Il s’agit là d’intervention citoyenne et nous y tenons particulièrement. Nous avons beaucoup de convergences avec nos partenaires, sans gommer nos différences. Nous le faisons depuis 12 ans et nous continuerons.

La Marseillaise. Une liberté d’action en fait ?

Jean-Marc Coppola. Oui, car les résultats du premier tour portent cette exigence de réponses sociales, démocratiques et écologiques. Nous aurons à l’esprit l’utilité d’une Gauche qui soit à la hauteur de ces défis. Nous avons aussi la responsabilité d’empêcher la Droite de poursuivre ses méfaits. L’actualité c’est la reprise des expulsions, les retraites, C’est encore la réforme des collectivités territoriales et il faut qu’une Gauche offensive démontre que la Région est un acteur politique et pas un échelon administratif.

La Marseillaise. Vous êtes en neuvième position dans le Vaucluse. Pourquoi ?

Jean-Marc Coppola. C’est un acte personnel et politique. Nous avons construit le Front de Gauche sur des piliers comme le courage, l’audace et l’éthique en politique. Nos adversaires ne sont pas que la Droite et l’extrême-Droite, c’est aussi l’impuissance politique. Si je me suis positionné ainsi, c’est pour pousser plus loin la dynamique de « gagne ». Le Front de Gauche ira chercher son onzième élu sur les terres de l’UMP Thierry Mariani, chez les abstentionnistes et tous ceux qui sont mécontents de la politique. Nous nous contentons pas d’une simple application arithmétique de la proportionnelle.

La Marseillaise. C’est aussi une prise de risque car votre élection n’est pas totalement assurée ?

Jean-Marc Coppola. C’est une prise de risque. La politique c’est aussi ça. Les gens ont trop l’image de politiques qui font des arrangements et élaborent des plan de carrière. Nous voulons être élus pour être utile au service de autres.

Propos recueillis par Michel Del Picchia (La Marseillaise, le 17 mars 2010)

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