Lors de ses vœux au monde rural aujourd'hui en Ariège, Nicolas Sarkozy a consacré ses propos aux circuits de proximité comme sécurisation des revenus agricoles. Le président de la République qui voulait moraliser le capitalisme, restera celui qui avait promis de lutter contre la volatilité des produits agricoles. Un bilan de mandature où le diagnostic est sévère, chute de revenus et absence de perspectives pour les paysans, racket du ticket de caisse pour les citoyens. Aujourd’hui, Nicolas Sarkozy a vendu du vent. Avec le Front de Gauche, le PCF refuse l'abandon de notre alimentation et de notre agriculture « à la concurrence libre et non faussée » au service du moins-disant social et environnemental. Nous défendrons une agriculture paysanne, écologique et relocalisée, grâce à des paysans nombreux. Le PCF veut garantir des prix stables et rémunérateurs aux producteurs, sur la base notamment de la proposition de loi présentée par André Chassaigne en décembre dernier et votée par l’ensemble des députés de gauche : prix minimums aux producteurs et répartition de la valeur ajoutée grâce à des coefficients multiplicateurs. Nous favoriserons l’accès au foncier en stoppant la concentration des exploitations grâce à l’instauration d’une surface maximale d’exploitation, avec l’objectif à terme de recréer 300 000 emplois agricoles. Les retraites agricoles seront revalorisées à 1 000 euros. Le pluralisme, sera assuré par la représentation syndicale proportionnelle dans les différentes instances agricoles. Pour la conquête de la souveraineté alimentaire nous mettrons fin à la spéculation grâce à une politique de gestion des stocks, de calendrier d’importation et le contrôle des marchés financiers.